François Thomas Tréhouart

François Tréhouart
Portrait de l’amiral Trehouart par Édouard Dubufe (1870).
Fonction
Sénateur du Second Empire
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Arcachon (France)
Sépulture
Nationalité
Allégeance
Activités
Homme politique, officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Arme
Marine nationale
Conflit
Grade
Distinction
Tombe de l'amiral Tréhouart au vieux cimetière de Saint-Servan.

François Thomas Tréhouart de Beaulieu, né le à Epiniac et mort le à Arcachon[1], est un amiral de France et homme politique français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.

Il est le fils de Bernard Thomas Tréhouart, armateur malouin, qui fut député d'Ille-et-Vilaine à la Convention nationale et maire de Saint-Malo, et le petit-fils de Pierre Bernard Tréhouart, seigneur de Beaulieu, un officier de marine. François Thomas Tréhouart commence comme mousse, devient enseigne de vaisseau en 1821, fait ses premières armes à la bataille de Navarin contre la flotte ottomane en 1827, est nommé lieutenant de vaisseau en 1829. Il se marie en 1830 à Laval avec Pauline Defermon, fille de Jean-François Defermon, préfet et baron d'Empire. Sa fille Marie Amélie (née le à Laval) épousera Gustave Le Bescond de Coatpont, futur général.

Durant les années 1830, aux côtés de Joseph Paul Gaimard, il dirige l'expédition La Recherche vers le Svalbard et la Laponie[2],[3].

Devenu capitaine de vaisseau en 1843, il dirige l'escadre française lors de la bataille de la Vuelta de Obligado dans l'estuaire du Rio Paraná contre la province de Buenos Aires en 1845, où il est victorieux. Nommé contre-amiral le , puis vice-amiral le , il est nommé préfet maritime du 2e arrondissement maritime (Brest) de 1852 à 1855. Il remplace en octobre 1855 en Crimée l’amiral Bruat et ramène en France l'armée d'Orient.

Le , il est décoré de la Médaille militaire [4].

Il est sénateur du à sa mort[1].

Il est élevé à la dignité de Grand'croix de la Légion d'honneur le [5] puis d'amiral de France, le 20 février 1869. Il est à ce jour le dernier marin français à être honoré de cette distinction[6],[7].

Il est enterré au cimetière de la Vigne au Chapt, aujourd'hui dénommé cimetière Jeanne-Jugan, à Saint-Servan, aujourd'hui un quartier de Saint-Malo.

Décorations

[modifier | modifier le code]

L'Amiral Tréhouart, un cuirassé de la Marine nationale, en service de 1896 à 1920, et le pont Tréhouart, un pont mobile sur la Penfeld dans l'arsenal de Brest sont nommés en son honneur.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Tréhouart Thomas-François », sur Sénat (consulté le )
  2. Vincent Tardieu, « Le mystère de l'expédition oubliée de "La Recherche" », Science & Vie,‎ , p. 162-167
  3. France Commission scientifique du Nord, Voyage en Islande et au Groënland exécuté pendant les années 1835 et 1836 sur la corvette la Recherche, commandée par m. Tréhouart : ... dans le but de découvrir les traces de la Lilloise, A. Bertrand, , 176 p. (lire en ligne)
  4. Wattel 2002, p. 386.
  5. Wattel 2002, p. 575.
  6. Mathieu Le Hunsec, « L’amiral, cet inconnu. Les officiers généraux de marine de l’Ancien Régime à nos jours », Revue historique des armées, no 266,‎ , p. 91–107 (lire en ligne)
  7. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - amiral arabe amīr al-‘ālī très grand chef », sur www.larousse.fr

Sources et bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]