Françoise Collin a débuté en littérature par des poèmes publiés par Jean Cayrol dans le sixième recueil de la revue Écrire, aux éditions du Seuil où elle a publié ensuite deux romans et collaboré entre autres à la première série de la revue Luna-Park.
Elle voyage aux États-Unis en 1972[3], puis crée à son retour en 1973 la première revue féministe de langue française Les Cahiers du Grif qui donne, à la suite d'une scission, naissance au GRIF-Université des femmes[4] qu'elle gère avec Hedwige Peemans-Poullet jusqu'à ce que celle-ci crée l'Université des femmes[5]. Elle a dirigé successivement la collection Grif aux éditions de Minuit et la collection Littérales aux éditions Tierce. Elle est l'une des premières à introduire l’œuvre de Hannah Arendt dans le champ philosophique français et dans le champ féministe. Elle contribue à la fondation de la Revue des femmes-philosophes de l'Unesco[6] en 2010[7].
Françoise Collin.Anthologie québécoise 1977 - 2000. Textes rassemblés et présentés par Marie-Blanche Tahon. Éditions du remue-ménage, 2014. (ISBN978-2-89091-478-0).
Femmes, genre, féminismes en Méditerranée. Le vent de la pensée. Hommage à Françoise Collin, préface de Geneviève Fraisse, Éditions Bouchène, 2014. (ISBN978-2-35676-034-0)
Diane Lamoureux, Pensées rebelles, Rosa Luxembourg, Hannah Arendt, Françoise Collin, Éditions du Remue ménage, Montréal, 2011
Cartuyvels Y, Collin F, Lebrun JP et al. Engagement, décision et acte dans le travail avec les familles, coll. "Temps d'arrêt", Bruxelles, 2007 [1]
Florence Rochefort, Danielle Haase-Dubosc, « Entretien avec Françoise Collin : philosophe et intellectuelle féministe », in Clio, no 13, 2001, dossier « Intellectuelles », p. 195-210 (en ligne depuis le 19 juin 2006).
Christiane P. Makward, Madeleine Cottenet-Hage, Dictionnaire littéraire des femmes de langue française, Karthala, 1996, p. 155-158.
Mara Montanaro, Françoise Collin : la révolution permanente d'une pensée discontinue, thèse de doctorat en Philosophie, Université Paris Descartes, , résumé en ligne.
Grégory Cormann, « Françoise Collin, Simone de Beauvoir et la transmission diachronique du féminisme », L'Année sartrienne, 35, 2021, p. 53-71.
↑Florence Degavre et Sophie Stoffel, Transmission et renouveau. L’Université des Femmes à Bruxelles [En ligne], 13 | 2005, mis en ligne le 20 octobre 2009, Consulté le 28 avril 2014. URL : http://cedref.revues.org/623
↑Valérie Lootvoet, Yves Martens, « Je ne suis pas née féministe, je le suis devenue. Portrait de militante », Ensemble N° 103, , p. 96-104 (lire en ligne)