Fresnes-sur-Apance

Fresnes-sur-Apance
Fresnes-sur-Apance
La mairie.
Blason de Fresnes-sur-Apance
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes des Savoir-Faire
Maire
Mandat
Nathalie Blanc
2020-2026
Code postal 52400
Code commune 52208
Démographie
Population
municipale
156 hab. (2021 en évolution de −1,27 % par rapport à 2015)
Densité 9,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 31″ nord, 5° 50′ 07″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 393 m
Superficie 16,47 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bourbonne-les-Bains
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Fresnes-sur-Apance
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Fresnes-sur-Apance
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Marne
Fresnes-sur-Apance
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Fresnes-sur-Apance

Fresnes-sur-Apance est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Fresnes-sur-Apance est située à envviron 7 kilomètres à l'est de Bourbonne-les-Bains.

communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Fresnes-sur-Apance
Senaide
(Vosges)
Ainvelle
Les Thons
(Vosges)
Lironcourt
(Vosges)
Bourbonne-les-Bains Fresnes-sur-Apance Châtillon-sur-Saône
(Vosges)
Melay Enfonvelle

Fresne est un mot français issu du latin fraxinus signifiant frêne[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par l'Apance, le ruisseau de Ferrière, le ruisseau de Ferrières et le ruisseau des Grandes Fontaines[Carte 1].

L'Apance, d'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune de Serqueux et se jette dans la Saône à Châtillon-sur-Saône, après avoir traversé huit communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Apance [amont] sont données par la station hydrologique située sur la commune de Bourbonne-les-Bains. Le débit moyen mensuel est de 0,914 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 46,8 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 75,8 m3/s, atteint le même jour[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Fresnes-sur-Apance[Note 2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang du Gros Anoy (3 ha)[Carte 1],[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 936 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fayl-Billot_sapc », sur la commune de Fayl-Billot à 25 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 995,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,1 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Fresnes-sur-Apance est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,9 %), forêts (30 %), terres arables (23 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), cultures permanentes (4,6 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Entre le XVe et le XVIIIe siecle, Fresnes-sur-Apance est une terre de surséance disputée entre la Franche-Comté, la Champagne et la Lorraine[17].

En 1857, un incendie détruit 114 foyers dans le village[18].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008 2020 Jean-Marie Thiébaut    
octobre 2020[19] En cours Nathalie Blanc   fonctionnaire

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 156 habitants[Note 4], en évolution de −1,27 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2831 2371 2201 1461 2181 2521 2811 2341 207
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1011 1061 1231 0811 055996930892823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
765746631513490443403392369
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
343300244243217170157170151
2021 - - - - - - - -
156--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Julien
  • Le château Maillard, maison forte dont une façade porte la date de 1594, restauré par Roland Cerff et le sculpteur Marcel Joosen.
  • Le monument aux morts
  • La chapelle Notre-Dame-de-Pitié, construite à l'emplacement d'un oratoire dédié à la Vierge et consacrée en 1855 à la suite d'une épidémie de choléra.
  • Le lavoir

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Julien Nicolas Clerc (1844-1885), prêtre français des Missions étrangères de Paris[24].
  • Jules Viard (1862-1939), archiviste et historien né à Fresnes-sur-Apance.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Fresnes-sur-Apance Blason
D'or au frêne terrassé de sinople, le fût accosté de deux léopards adossés de gueules ; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:09 TU à partir des 220 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/2002 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Fresnes-sur-Apance » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 216.
  2. Sandre, « l'Apance »
  3. « Station hydrométrique L'Apance [amont] à Bourbonne-les-Bains », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Fresnes-sur-Apance et Fayl-Billot », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Fayl-Billot_sapc », sur la commune de Fayl-Billot - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Fayl-Billot_sapc », sur la commune de Fayl-Billot - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Insee, « Métadonnées de la commune de Fresnes-sur-Apance ».
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. François Pernot, « Les terres de surséance entre Franche-Comté, Lorraine et Champagne du xvie au xviiie siècle », dans Paris et ses campagnes sous l’Ancien Régime, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire moderne », (ISBN 979-10-351-0459-7, lire en ligne), p. 345–355
  18. Eugen Weber, La France de nos aïeux. La fin des terroirs. Les imaginaires et la politique au XIXe siècle, Les Indispensables de l’Histoire, Fayard, 2005, p. 32.
  19. Fresnes-sur-Apance,france Info du 03/07/2022
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Julien Nicolas Clerc sur Wikisource