Recteur de l'université de Leyde |
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Université de Leyde (à partir de ) Université de Genève (- |
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Friedrich Spanheim dit « l’Ancien », né le à Amberg et mort le à Leyde, est un théologien calviniste allemand qui enseigna à Genève puis à l’université de Leyde, connu pour sa défense de la doctrine de la prédestination contre Moïse Amyraut.
Spanheim étudia la philologie et la philosophie à l’université de Heidelberg où il entra en 1614, puis, à partir de 1619, la théologie à Genève. En 1621 il s'attacha comme précepteur à Jean de Bonne, baron de Vitrolle, gouverneur d’Embrun en Dauphiné ; il le quitta au bout de trois ans et alla à Genève, Paris et en Angleterre. Il revint à Genève en 1626 où il s'installa comme professeur de philosophie. En 1631 il entra à la faculté de théologie et fut recteur de l'académie de 1633 à 1637.
En 1642, il fut appelé par la fille de l'électeur palatin, Élisabeth de Bohême[1], à Leyde où il enseigna la théologie. Il devint alors l'un des plus ardents défenseurs de la doctrine calviniste de la prédestination contre Moïse Amyraut.
Marié à Catherine du Port, c’est le père du diplomate et savant numismate Ézéchiel Spanheim et du théologien et historien Friedrich Spanheim le Jeune.
Il a publié anonymement Le Soldat suédois (1634), une histoire de la guerre de Trente Ans jusqu'à 1631 ; Le Mercure suisse (1634) ; Commentaire historique de la vie et de la mort de ... Christofle vicomte de Dohna (1639).
En théologie, ses œuvres principales sont :
Contre les anabaptistes, il écrivit les Variae disputationes anti-Anabaptisticae (1643) et la Diatribe historica de origine, progressu, sectis et nominibus anabaptistarum (1645).