Nom complet | Ottawa Fury Soccer Club |
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Surnoms | The Fury |
Fondation | 2000 |
Statut professionnel | 2003-2014 |
Couleurs | bleu, Rouge et blanc, |
Stade |
Algonquin College Soccer Complex (2,500 places) |
Siège |
458 MacLaren Ottawa |
Championnat actuel | W-League |
Président | John Pugh |
Entraîneur | Dominic Oliveri |
National[note 1] |
Championnat W-League (2012) , Finaliste (2005, 2006 et 2011) Championnat de la Conférence (2005, 2006, 2009, 2011) Championnat de division (2004, 2005, 2006 , 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012) |
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Le Fury d'Ottawa est une équipe de soccer féminin canadien représentant la ville d'Ottawa, en Ontario.
Le Fury joue dans la Division centrale de la Conférence Centrale[1] de la USL W-League, le premier niveau de soccer (football) féminin au Canada. Les couleurs de l'équipe sont le rouge et le blanc pour les matchs au stade du Collège algonquin et de bleu pour les matchs extérieurs.
L'équipe féminine des Fury est fondée en 2000 simultanément avec la création du club. À partir de la saison 2003, l'équipe féminine évolue dans la W-League. Le club crée également en 2005 une équipe masculine qui évolue dans la Premier Development League et en 2006 des équipes-jeunesse, jouant dans les ligues Super Y-League et Super-20 League de la United Soccer Leagues. En novembre 2010, l'équipe féminine U17 des Fury d'Ottawa remporte le championnat de la Super Y-League[2]. Au fil des années, le club se dote d'un imposant programme jeunesse garçons et filles avec une académie[3].
Le 20 juin 2011, la North American Soccer League (NASL) annonce la création d'une nouvelle franchise par les Fury et ce pour la saison 2013[4]. La nouvelle équipe de deuxième division masculine nord-américaine jouera ses matchs au Stade Frank-Clair rénové dans le Parc Lansdowne d'Ottawa.
Andy Nera est le fondateur et le premier propriétaire du club. Il occupe les fonctions d'entraîneur-chef du Fury d'Ottawa dans leurs trois premières saison (2000, 2001 et 2002 ). Au cours de ses saisons, l'équipe remporte 16 victoires pour 16 matchs nuls et 8 défaites[5] mais, ne se qualifie pas pour les séries éliminatoires dans leurs deux premières années. À la fin de la campagne 2002, John Pugh[6], un milliardaire anglais habitant Ottawa, achète les Fury et les transforme en club professionnel mixte hommes-femmes avec des équipes de la W-League, de la PDL, du Super-20 et du Super Y-League.
En 2003 lors de l’obtention d'une franchise dans la W-League par les Fury, Frank Lofranco est nommé entraîneur-chef de l'équipe féminine. De 2003 à 2007, il mène l'équipe à un record de tous les temps en saison régulière pour une équipe canadienne : 56 victoires, 4 nuls et 3 défaites[5]. Sous sa direction, les Fury méritent une place en séries éliminatoires en 2003 et depuis le club s'est toujours qualifié pour l'après-saison. Frank Lofranco conduit les Fury à 4 titres de division (2004, 2005, 2006, 2007 ), à 2 titres de conférences (2005 et 2006) et atteint la finale du Championnat W-League à deux reprises (2005 et 2006). En 2005, les Fury atteignent leur première grande finale du championnat W-League mais tombent 0-3 devant leurs rivaux du New Jersey Wildcats. Les Fury reviennent à la finale du championnat la saison suivante mais perdent devant l'équipe canadienne des Whitecaps de Vancouver. Malheureusement les Fury connaissent le même sort les saisons suivantes sans pouvoir remporter un seul championnat de la W-League. En 2007 toutefois, les Fury affichent une saison parfaite sans aucune défaite (11-0-1), mais chutent en finale devant le Washington Freedom. À la fin de la saison 2008, Frank Lofranco démissionne.
Au cours de ces années, les Fury possèdent plusieurs joueuses de l'équipe nationale canadienne comme Marie-Ève Nault, Rhian Wilkinson, Taryn Swiatek, Robyn Gayle, Diana Matheson et Amy Vermeulen. Celles-ci sont au cœur de la réussite des Fury au cours des années Lofranco. L'attaquante des Fury, Kelly Parker s'avère être durant ses saisons, l'une des joueuses les plus menaçantes offensivement dans la W-League.
Craig Smith, un ancien joueur écossais vivant à Vancouver, est recruté comme nouvel entraîneur-chef. Dans sa première saison comme entraîneur-chef, il mène les Fury à un championnat de division et à un championnat de conférence. Lors du W-League final Four, après un score nul de 0-0 lors des 120 minutes de jeu, les Fury subissent l'élimination en demi-finales sur une séance de tirs au but devant le Washington Freedom. En 2010 avec une fiche de 8-1-3, les Fury remportent de nouveau le championnat de leur division mais s'avouent vaincues devant le Buffalo Flash en Championnat de conférence. Le Flash remporte cette saison le titre de championnat de la W-League avec comme principale joueuse offensive, Kelly Parker, une ancienne Fury. Craig Smith ne revient pas coacher les Fury en 2011. Il laisse un dossier de 32-3-5 en saison régulière, 3 titres de division (2008, 2009, 2010), 1 championnat de conférence (2009) et le recrutement d'internationales de Nouvelle-Zélande comme Amber Hearn et Ria Percival.
Après avoir passé six saisons comme entraîneur-adjoint sous Frank Lofranco et sous Craig Smith, Dom Oliveri est nommé entraîneur-chef de l'équipe féminine des Fury en 2011. Il a la tâche de reconstruire l'équipe à la suite du départ de plusieurs joueuses notables vers l'étranger. Il recrute principalement dans les rangs américains de la NCAA[7] et dans la ligue du Sport interuniversitaire canadien. Lors de la saison 2011, la gardienne Jasmine Phillips maintenant capitaine de l'équipe connaît sa première saison régulière parfaite (12-0-0)[8] et Mallory Outerbridge mène la ligue au chapitre des buts et des points, aidant ainsi les Fury à conquérir un championnat de division et à titre de Conférence[9]. Les Fury atteignent la finale du championnat W-League[10] pour la troisième fois de leur histoire[11] mais doivent se contenter de nouveau de la médaille d'argent en chutant 6-1 aux mains des Silverbacks d'Atlanta. Malgré cette défaite, Dom Oliveri est élu entraîneur de l'année 2011 et Mallory Outerbridge est nommée joueuse MVP de la W-League.
En 2012, après une saison régulière de 10 victoires et de 2 défaites[12], Dom Oliveri conduit les Fury au titre de championnes de la W-League pour la première fois dans l'histoire du club[13],[14].
Le 2 décembre 2014, après d'avoir 14 ans et cinq championnats de W-League, le Fury d'Ottawa a dissout l'équipe féminine par une « décision d'affaires »[15].
Année | Ligue | Conférence | Division | Saisons régulières | Séries éliminatoires |
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2003 | USL W-League | Conférence du nord-est | Division du nord | Termine au 2e rang de la division | Perd en semi-finale, (4e place dans la ligue) |
2004 | USL W-League | Conference nord-centrale | Division du nord | Termine au 1er rang de la Division | perd en finale de la W-League, (2e place dans la ligue) |
2005 | USL W-League | Conférence du nord-est | Division du nord | Termine au 1er rang de la division et remporte le titre de conférence | perd en finale de la W-League, (2e place dans la ligue) |
2006 | USL W-League | Conférence du nord-est | Division du nord | Termine au 1er rang de la division et remporte le titre de conférence | perd en finale de la W-League, (2e place dans la ligue) |
2007 | USL W-League | Conférence du nord-est | Division du nord | Termine au 1er rang de la division | perd en finale de la W-League, (2e place dans la ligue) |
2008 | USL W-League | Conférence centrale | Division du nord | Termine au 1er rang de la division | perd en finale de la W-League, (2e place dans la ligue) |
2009 | USL W-League | Conférence centrale | Division des grands-lacs | Termine au 1er rang de la division et remporte le titre de conférence | perd en semi-finale, (4e place dans la ligue) |
2010 | USL W-League | Conférence centrale | Division des grands-lacs | Termine au 1er rang de sa division | perd en finale de conférence |
2011 | USL W-League | Conférence centrale | Division des grands lacs | Termine au 1er rang de la division et remporte le titre de conférence | perd en finale de la W-League, (2e place dans la ligue) |
2012 | USL W-League | Conférence centrale | Division centrale | Termine au 1er rang de la division | Vainqueur du Championnat W-League |
En fin de saison 2011, les Fury possèdent la meilleure buteuse de la W-League, Mallory Outerbridge. De plus, Amanda Fancher est nommée la meilleure défenseure de la W-League[18]. Les deux joueuses sont élues avec leurs coéquipières Jasmine Phillips et Jessica Shufelt sur l'équipe d'étoiles 2011 All-Conference Teams de la W-League[19].
En 2012, la gardienne Jasmine Phillips, la défenseure Kathryn Williamson et les milieux de terrain Katrina-Lee Gorry et Lisa-Marie Woods sont élues sur l'équipe d'étoiles de la W-League[20]
Les Fury ont un large éventail de talents : plusieurs joueuses sont issus de la NCAA première division américaine, d'autres jouent dans la ligue du Sport interuniversitaire canadien.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Au cours de son histoire, le club a compté de nombreuses joueuses notables dont plusieurs internationales : 26 anciennes joueuses des Fury ont évolué sur des équipes nationales - 13 avec le Canada, 4 avec la Nouvelle-Zélande, 3 avec l'Australie et 1 avec l'Angleterre, 1 avec les États-Unis, 1 avec l'Irlande, 1 avec la Turquie et 1 avec la Norvège.
Les Fury d'Ottawa sont le club d'accueil pour le week-end du Championnat de fin de saison 2012 de la W-League[23]. La série finale des 3 matchs éliminatoires (semi-finales et finales) est joué les 27 et 29 juillet 2012 au Complexe de soccer du Collège Algonquin à Ottawa.