Selon le site internet de la FBF, en 2025, la Fédération bancaire Française regroupe 320 entreprises bancaires adhérentes dont 115 banques étrangères.
La FBF promeut l’activité bancaire et financière sur les marchés français, européens et internationaux, et définit les positions et propositions de la profession vis-à-vis des pouvoirs publics et des autorités du domaine économique et financier.
Le pôle Études et activités bancaires et financières assure la négociation et la coordination avec les pouvoirs publics, les administrations centrales et les autorités de régulation, au niveau français comme au niveau européen.
Le pôle Information et relations extérieures est chargé des affaires publiques, tant sur le plan national que régional : relations avec le monde politique, les parlementaires, les médias, les consommateurs, les jeunes et le monde enseignant, les autres professions et associations…
Il assure l’information des entreprises bancaires et l'animation des comités FBF en région.
Le pôle Affaires européennes et internationales, installé à Paris et à Bruxelles, assure les relations avec les institutions de l’Union européenne et les organisations représentatives de l’activité bancaire et financière en Europe.
La présidence tourne chaque année, au 1er septembre et est assurée par le dirigeant d’une des banques membres du comité exécutif la Fédération. Depuis le 1 septembre 2024, elle est assurée par Slawomir Krupa, Directeur général du groupe Société Générale.
Le débat entre l'intérêt des banques et l'intérêt collectif est ouvert[4], notamment sur des questions de transparence des données bancaires[5]. Par exemple, nombre d'économistes réclament la « séparation bancaire », c'est-à-dire la séparation des activités de banque de détail et des activités financières (ou « des banques de dépôts et des banques d'investissement »)[6],[7],[8]. La FBF est très farouchement opposée à cette organisation bancaire différente[9],[10].
De même, la proximité entre la FBF et les responsables publics peut poser question. Le directeur général délégué de la FBF nommé en novembre 2014 a effectué toute sa carrière dans le service public (Commission bancaire, représentation auprès de l'Union européenne), au service de l'intérêt général[11]. Le responsable des questions de supervision bancaire nommé également en novembre 2014 est issu de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, « gendarme » et « juge » des banques[12].
Par ailleurs, à propos de la pression à la vente de cautionnements bancaires, les associations de consommateurs critiquent le manque de mobilité dans l'assurance emprunteur (l'assurance couvrant les crédits immobiliers)[13].
La FBF est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2023 pour cette activité 12 collaborateurs à temps plein (31 au total) et des dépenses d'un montant compris entre 2 000 000 et 2 249 999 euros[18].
↑« Avant les législatives, les banques à l’offensive auprès de Bercy pour tenter de légaliser le « CumCum » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )