La Fête de l'Humanité, communément appelée Fête de l'Huma, est un événement organisé tous les ans par le journal L'Humanité au cours du second week-end de septembre, durant trois jours. Créée par Marcel Cachin, alors directeur de L'Humanité, sa première édition a lieu le 7 septembre 1930 à Bezons.
La Fête de l'Humanité est un événement à la fois politique et multiculturel. Il rassemble des militants et des sympathisants de l’ensemble des partis de gauche et d’extrême gauche en France, mais également des syndicats et des associations, médias ou ONG.
La Fête de l'Humanité a organisé de grands concerts internationaux en plein air (Pink Floyd en 1970, Joan Baez en 1971, The Who en 1972, Chuck Berry en 1973…). La place de la musique est habituellement prépondérante (plus de 50 concerts ), mais aussi de la culture en général : un Village du livre, de nombreux spectacles d'arts vivants, des projections cinématographiques, des expositions artistiques, plus d'une centaine de débats, tables rondes et conférences.
La Fête de l'Humanité est créée en 1930 par Marcel Cachin, (directeur de L'Humanité de 1918 à 1958)[2]. Il souhaitait en faire un événement populaire, une manifestation de « solidarité prolétarienne ». Il reprend une idée ancienne : le principe d'une Fête de L'Humanité. Ce principe fut avancé par Marcel Sembat et adopté par le Conseil national du Parti socialiste le 2 février 1913, juste après le lancement de L'Humanité à six pages (Le Socialiste, 9 février 1913). Cette décision fut confirmée lors du congrès socialiste de Brest (23-25 mars 1913). La guerre l'avait empêché. A noter qu'une Fête du Populaire, quotidien socialiste du soir, le , avait rencontré un certain succès (10 000 participants), mais, à cause de divisions internes, ne s'était pas renouvelée pour sa seconde édition le 19 septembre 1920[3].
La première Fête de l'Humanité se tient le au parc Sacco et Vanzetti, à Bezons (aujourd'hui Val-d'Oise). Cette Fête avait pour objectif de développer la diffusion de L'Humanité, et dégager des bénéfices pour le journal[5]. De l'argent est récolté pour soutenir les mineurs en grève. L'entrée est à deux francs ; mille personnes viennent à cette première Fête. Un seul stand n'est pas parisien, celui de la ville d'Alès[6], (Gard)[7].
La seconde Fête de l'Humanité se déroule en 1931 à Athis-Mons (aujourd'hui en Essonne), au parc communal d'Avaucourt. Un concert radiophonique par haut-parleurs est retransmis pendant le repas[8].
En 1932, elle a lieu à la clairière des Quatre-Cèdres à Garches, en présence de 50 000 participants et de Jacques Prévert, auteur du chœur parlé Vive la presse[9].
En 1934, 120 000 participants se pressent à Garches[10].
En 1935, 150 000 participants sont présents autour de 350 stands. Cette édition a lieu le 1er septembre et se clôture par une fête de nuit pour la première fois[11].
La Fête de l’Humanité veut incarner l’esprit du front populaire, elle appelle à l’unité du monde ouvrier, et se mobilise ensuite contre le fascisme et contre la guerre[12].
Développement progressif et enrichissement de la programmation
Les spectacles se développent. Les premiers grands concerts ont lieu en 1936, lors du Front populaire. La Fête dépasse les 300 000 participants[6].
Toujours à Garches, le 30 août 1937, la Fête accueille ses premiers stands d'autres pays : Suisse, Belgique, Angleterre, Union soviétique ; la vedette Marianne Oswald et le French cancan sont à l’affiche. Une grande parade de la FSGT s'y déroule. La Fête dure deux jours et demi, du samedi matin au lundi après-midi. La TCRP, ancêtre de la RATP, met à disposition des bus spéciaux. Son succès attire des délégations étrangères anglaise, belge et suisse, dit L'Humanité[13] du 2 septembre : « Pour voir Garches mais aussi apprendre la technique ardue des grandes fêtes populaires ».
En 1938, à Garches, la vedette est Charles Trenet. La Ronde des saisons de Paul Vaillant-Couturier réunit 750 acteurs. « Le 4 septembre 1938, la durée de la Fête, placée sous le signe de l'union de la nation laborieuse pour la défense des conquêtes sociales du Front populaire et la sauvegarde de la sécurité du pays est revenue à un seul jour. Un service de bateaux relie le quai du Louvre à la fête pour 5 francs aller-retour. Le spectacle continue dans la recherche de la qualité. Après la projection de films militants sur les luttes du peuple espagnol, le tour de France de L'Humanité ou de dessins animés de Walt Disney, on peut assister à des danses et ballets, et applaudir les chanteurs. Quatorze danseurs de l'opéra participent au ballet. Et la grande vedette de la chanson, Charles Trenet, qui, la nuit venue, clôturera cette 9e fête, rencontre un gros succès. »
Un spectacle en 20 tableaux La Ronde des saisons est présenté sur la grande scène, des ballons rouges sont lancés, on rend hommage à Paul Vaillant-Couturier, mort dans l'année, Cachin et Duclos prononcent un discours[14].
Interrompue pendant la guerre et pendant les années d’Occupation, de 1939 à 1944, la Fête de l’Huma reprend à la Libération ; elle réunit un million de personnes en 1945[15], au bois de Vincennes. De 1945 à 1949, la Fête est fidèle à l’esprit du Front populaire. Elle lance des appels à l’unité de la démocratie française (La gauche est particulièrement fragmentée). Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, elle affirme la nécessité de reconstruire la France.
À partir des années 1950, la paix est le thème majeur de la Fête. On trouve des sujets divers : la dénonciation des crimes de l’impérialisme français, la solidarité envers les victimes, la dénonciation du maccarthysme.
À partir de ces années, de grands restaurants installent des stands, plus de 300 en 1951.
En 1952, est créée « la vignette » : elle fait office de billet pour participer à la Fête de l'Humanité pour les militants qui participent à son organisation[16]. Aujourd'hui, la vignette est connue sous le nom de « bon de soutien »[17]. La Cité Internationale, qui deviendra le Village du Monde, et dont la place ne cesse d’augmenter dans les années 1970, voit le jour en 1954. Trente départements sont représentés[18]. Les spectacles prennent de l’ampleur durant les années 1950. Ils deviendront internationaux en 1970 avec la venue de Pink Floyd à la Fête[19].
Jusqu’en 1956, la Fête se déroule au bois de Vincennes, puis en 1957 et 1958, à Montreuil, au parc Montreau, en 1959, aux terrasses de Meudon.
En 1972, l’union de la gauche est le thème central de la Fête. Le programme commun de gouvernement est signé. D’année en année, les débats prennent de l’ampleur, jusqu’en 1981 où la gauche arrive au pouvoir[20]. De 1972 à 1998, la Fête se tient dans le parc Georges-Valbon (ou parc paysager de la Courneuve), dessiné par des paysagistes sur un ancien bidonville.
La toiture de la grande scène centrale est imaginée en 1972 par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, comme une toile tendue sur des grues de chantier. Elle est réalisée par l’architecte allemand Hans-Walter Müller en 1974[21].
La journée du vendredi, auparavant réservée aux militants, est ouverte au public depuis les années 1980.
La droite revient au pouvoir en 1986. La Fête de l’Humanité donne de la visibilité aux luttes des chantiers navals, des cheminots, d’EDF, Michelin, des mineurs de Gardanne et bien d’autres.
Le programme de la Fête est accessible sur Internet à partir de 1991[22].
Durant les années 1990, l'Union soviétique s'effondre, la Fête garde vivante l'idée révolutionnaire à travers les diverses luttes internationales et les multiples mouvements sociaux[18].
Depuis 1999, la Fête s'est installée à l'Aire des Vents du parc Georges-Valbon (parc de La Courneuve-Dugny), contigu à l'aéroport du Bourget. Cette année-là, la Fête de l'Humanité prend un virage : le journal n'est plus l'organe de presse du PCF. La Fête reste le rassemblement des acteurs du mouvement social, un moment de rencontres et d'échanges entre les porteurs de ces combats.
Trajectoire de l'un des plus grands événements culturels français
Les luttes sociales convergent au sein de la Fête : salariés de LU en 2001, crise des intermittents du spectacle en 2003, salariés de Molex, Caterpillar et Continental en 2009. La solidarité internationale est affichée : soutien au peuple palestinien, à l'Afrique avec l'UNICEF en 2007, contre la guerre en Afghanistan et en Irak.
Les débats attirent, la programmation musicale aussi. La Fête de l'Humanité propose une programmation musicale éclectique et internationale à petit prix. En 2005, 600 000 participants, à La Courneuve, comme en 2009 ; en 2012, 650 000, et 800 000 personnes en 2018[23].
Des déclinaisons régionales de la Fête de l'Humanité se créent : celle de Bretagne, à Lorient, créée au début des années 1990, celle de Normandie, à Rouen et qui existe depuis plus de 20 ans, ou encore celle de Rhône-Alpes, à Lyon depuis 2011.
La Fête de l'Humanité durant la pandémie de Covid-19
En 2020, du fait de l’épidémie de Covid-19, la Fête de l’Humanité s’est déroulée dans un format particulier : « Fête de l’Humanité Autrement ». Plusieurs lieux ont été investis en Île-de-France, notamment La Bellevilloise, la Maroquinerie, le Kilowatt de Vitry-sur-Seine ou encore l’Espace Niemeyer, pour une programmation étalée dans ces différents lieux. L’intégralité de ces débats, concerts et initiatives culturelles ont été retransmises en direct live sur les chaînes YouTube et Twitch de l’événement. La programmation musicale présentait Suzane, La Fine Équipe, Niro, Bambounou, Chloé, HK, Les Grandes Bouches, Les Vulves Assassines, Micro Climat, Pardonnez-nous, Salut c'est cool[24], ou encore Soso Maness. Toutes ces actions étaient retransmises en direct sur une plateforme numérique ; le prix du billet à 25 euros comprenait 5 euros reversés au Secours populaire français, afin de soutenir leurs actions auprès des populations fragilisées par la crise sanitaire[25].
En 2021, la Fête de l’Humanité a pu se tenir dans un format presque normal malgré l’épidémie de Covid-19. À la suite des discussions avec les autorités sanitaires, la mesure la plus importante fut la restriction des jauges à 40 000 personnes par jour, au lieu des 130 000 habituellement. La décision de tenir la Fête de l’Humanité en 2021 a été prise le [26]. Cela obligeait les organisateurs à préparer l’événement en trois mois. Malgré cette restriction et le contexte particulier de sa préparation, l’édition 2021 fut un succès. La Fête de l’Humanité est le seul événement à avoir pu rassembler plus de 100 000 participants en 2021[27].
Déménagement et installation sur l'ancienne base aérienne "Base 217"
Patrick Le Hyaric, dans son allocution du dimanche 12 septembre 2021 sous le chapiteau des « Amis de l'Humanité », avait annoncé que l'édition 2022 de la Fête de l'Humanité se déroulerait du jeudi 8 au dimanche 11 septembre, sur l’ex-base aérienne 217, au Plessis–Paté en Essonne[28]. Cette première édition sur ce nouveau terrain a rassemblé 400 000 personnes.
En 2023, la Fête de l'Humanité a pérennisé son installation sur la Base 217 du Plessis-Pâté. L'implantation de l'évènement a été entièrement modifiée afin de fluidifier la circulation interne, améliorer les accès au site et faciliter les déplacements du public. Cette édition fut fermée le dimanche 17 septembre[29] : le département étant placé en alerte orange à cause d'un épisode orageux. Les concerts ont été avancés pour éviter des annulations, et aucun dégât matériel ou humain n'a été constaté. L'édition 2023 a rassemblé 430 000 spectateurs[30].
Depuis sa création, la Fête de l'Humanité s'attache à rendre la culture accessible à tous. Il s'agit de permettre aux participants de « mieux revendiquer leur appartenance au patrimoine intellectuel et populaire »[18]. L'offre culturelle de la Fête de l'Humanité s'est développée en présentant de nombreuses formes artistiques et culturelles. La musique est représentée au même titre que les arts vivants, la littérature, les arts plastiques et visuels, le jeu, le cinéma ou encore le sport. Des artistes et sportifs de renommée et de nationalités diverses sont à la portée de tous et toutes pour une somme modique.
Les cultures du monde entier sont mises à l'honneur au sein du Village du Monde (ex-Cité Internationale). Y participent des associations et mouvements politiques internationaux, rendant leur culture et leurs combats politiques accessibles par-delà les frontières.
Rassembler les mouvances de la gauche populaire en France et à l'international
Une même aspiration anime chaque édition : celle de l'union des forces populaires et des forces de gauche, sans tenir compte du contexte politique. Sous des gouvernements de gauche, durant des périodes de mouvements sociaux, ou bien à l'aube de la montée de l'extrême droite, la Fête se veut un lieu de résistance, un espace unique d'échanges, de débats, de réflexions, dont la vocation première est de rassembler et fédérer[18].
La Fête de l'Humanité affiche aussi une dimension clairement internationaliste. Pour preuve, la création de la Cité internationale en 1954, qui deviendra plus tard le Village du Monde, qui accueille des partis des quatre coins du monde. Elle porte un message de solidarité et d'engagement au-delà des frontières. En témoigne la présence de grandes personnalités internationales tel qu'Angela Davis[31], ou plus récemment Dilma Rousseff en 2019[32]. La Fête de l'Humanité affiche sa solidarité avec les républicains espagnols dès 1936 ; elle affirme son soutien à l'URSS en 1938 ; elle dénonce les crimes français en Algérie et prend parti contre la guerre du Viêt Nam et de Malaisie en 1950 ; elle soutient la Corée[Laquelle ?] (1951-1953), s’oppose à la guerre d'Indochine (1951-1954), à la guerre d'Algérie (1956-1962), soutient les progressistes grecs (1961), espagnols et portugais (1962), dénonce la guerre du Vietnam (1964-1975). La Fête donne un écho à ces discours à travers le monde, témoignant de l’envie de faire société ensemble, de faire monde commun[18].
Rassembler des initiatives et des personnalités politiques
Chaque année, au regard de l’actualité, la Fête de l’Humanité prend une orientation particulière. En 1945, les mineurs sont à l’honneur au même titre que la reconstruction du pays au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. La 33e édition affirme sa solidarité avec le peuple vietnamien tout en revenant sur les grèves de 1968 qui se sont déroulées quelques mois auparavant. L’édition de 1989 a pour fil rouge les luttes pour les libertés syndicales et affiche son soutien au peuple palestinien en rappelant le thème de la Révolution française. 2001 sera marquée par les attentats du 11 septembre : la Fête se tient quatre jours après, et mettra l’accent sur « la fraternité face au désordre du monde »[18]. La 72e édition de 2007 était imprégnée par les proximité des élections présidentielles et se voulait une tentative d’unir la gauche, en célébrant aussi le 40e anniversaire de la mort de Che Guevara. En 2019, une marche pour le climat est organisée, suivie d’un débat sur la justice climatique, et une « Humarche des fiertés » est fait pour revendiquer les mêmes droits pour toutes et tous, alors que le projet de loi sur la PMA atteint l’Assemblée nationale.
La Fête de l’Humanité représente un moyen de soulever des fonds pour de nombreuses causes sociales, depuis les ouvriers du Nord en grève en 1930, au fonds d’urgence solidaire pour le Secours populaire français en 2020 et 2021, en passant par une collecte pour l’Espagne en 1936[18].
Pour renforcer l’impact de ces actions et donner d’autant plus de visibilité aux messages revendiqués, des personnalités politiques de tous horizons ont marqué la Fête de leur présence. En 1973, Angela Davis est le symbole des réussites engendrées grâce à la force de la solidarité et de motivation dans la lutte pour tous les peuples opprimés[33]. En 1996, Nelson Mandela adressait un discours à la Fête de l'Humanité à sa sortie de prison, encourageant la jeunesse à continuer sa lutte pour les libertés et contre les discriminations[34]. En 2018, la jeune militante palestinienne Ahed Tamimi vient sur la grande scène faire un discours à 80 000 personnes, pour défendre la cause palestinienne et dénoncer l'occupation des territoires palestiniens[35].
Les stands présents sur la Fête de l’Humanité sont montés et tenus par des militants provenant des quatre coins de la France (et du monde) et représentant nombre de professions, de l’agriculture à l’enseignement en passant par l’industrie. En cela, la Fête demeure le reflet du monde du travail et des luttes qui lui incombent. Tous les mouvements sociaux y sont à l’honneur et donnent lieu à pléthore de discussions et réflexions. « Les stands de la Fête représentent le monde qui se bat », puisqu’elle demeure un endroit propice pour faire entendre sa voix, ses luttes et mettre du sens, de la résonance dans ses actions[18].
Les militants des fédérations et sections locales du Parti Communiste Français comme des autres partis et mouvements de gauche de France et d’ailleurs participent à la construction de la Fête de l’Humanité en montant et tenant leur stand. Ils y proposent de la nourriture ou des boissons locales, mais ont aussi une programmation propre et sont libres d’organiser sur leur stand des expositions, des débats ou encore des concerts.
1930 : Exposition sur la mort de Jaurès, celle de Lénine, la mutinerie des soldats du 17e de Narbonne en 1907, les grèves du Nord de 1916, l’union sacrée de 1914.
1931 : Exposition de l’Huma, Grand Concert par l’Harmonie Ouvrière d’Halluin, représentation de théâtre en plein air et un grand bal populaire.
1936 : Ballet exécuté par 120 jeunes filles et une pyramide artistique. La Patrie de Bizet est jouée sur la scène circulaire de la Fête[37].
1937 : Les Drapeaux de la Liberté, exécuté par 750 personnes, dresse un tableau de la France depuis le Moyen Âge jusqu’aux luttes de 1936. Projection du film de Jean RenoirLa Marseillaise.
De 1939 à 1944 la Fête de l’Humanité ne peut se tenir en raison du pacte germano-soviétique puis de l'Occupation.
1945 : Réalisation d'une fresque par Max Lingner et décors peints de Amblard, Bethausen, Chauvin, Laforêt, Linguer, Taslizki, Bertault, Forestier, Muryet et Marquet[38].
1946 : Représentation du spectacle Matins de France[39].
1948 : Projection d’un film en couleur sur le 800e anniversaire de Moscou. Représentation des Farces de Molière par le Théâtre indépendant de Clément Harari.
1949 : Henri Salvador, Francis Lemarque[40], le ballet de l’Opéra-Comique : des sauteurs-acrobates, du burlesque musical, des chansonniers, des funambules, des danses et chants folkloriques par des ensembles régionaux et d’outre-mer, des clowns, des cascadeurs et trapézistes.
1951 : Représentation des spectacles Paris-Berlin et Tempête par Claude Martin sur des textes d’Henri Bassis et une musique de Jean Wiéner, Joseph Kosma et Frémiot.
1952 : Interprétation de la fresque musicale de Bassis et Kosma Celui de France que nous aimions le plus par le chansonnier Morelly, les chorales de Gennevilliers et Guy-Môquet.
Picasso : exposition posthume de 136 œuvres venues de Leningrad, Moscou, Prague, ou prêtées par des musées français et des collectionneurs particuliers.
↑Claire Bommelaer et Léna Lutaud, « Fête de l'Huma : la chanson finale ? », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous, 10-11 septembre 2022, p. 37 (lire en ligne).
↑Gilles Candar, « Fêtes et voyages socialistes, de Paris et sa banlieue à Manchester, Bruxelles et Copenhague ou la préhistoire de la Fête de L’Humanité », Cahiers Jaurès, vol. N° 249, no 3, , p. 83–98 (ISSN1268-5399, DOI10.3917/cj.249.0083, lire en ligne, consulté le )
↑Danielle Tartakowsky, « Manifestations, fêtes et rassemblements à Paris (juin 1936-novembre 1938) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 27, no 1, , pp.43-54
↑FLIERL Thomas, MORTIER Michel et POUMET Jacques, « « Il me faut encore dix ans - je veux peindre le nouveau Reichstag ». Le retour de Max Lingner en Allemagne », Allemagne d'aujourd'hui, , p. 84-92 (lire en ligne)
Noëlle Gérôme et Danielle Tartakowsky, La Fête de l'Humanité : culture communiste, culture populaire, Messidor-Éditions sociales, 1988 [lire un extrait]
Malo de La Blanchardière, « Pop Music à la Fête de l’Huma (1968-1973) », Revue d’histoire culturelle. XVIIIe – XXIe siècles, no 8, (ISSN2780-4143, DOI10.4000/11ycn, lire en ligne).
Pascal Lazarre, Mes Fêtes de l'Humanité : dans les entrailles de la Grande scène, éditions Helvétius, 2017 (ISBN979-10-93736-17-4)