Gabriel Oprea | |
Gabriel Oprea en 2014. | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre roumain des Affaires intérieures | |
– (1 an, 8 mois et 5 jours) |
|
Premier ministre | Victor Ponta Sorin Cîmpeanu (intérim) |
Gouvernement | Ponta III et IV |
Prédécesseur | Radu Stroe |
Successeur | Sorin Cîmpeanu (intérim) Petre Tobă |
Vice-Premier ministre | |
– (2 ans, 10 mois et 19 jours) |
|
Premier ministre | Victor Ponta Sorin Cîmpeanu (intérim) |
Gouvernement | Ponta II, III et IV |
Prédécesseur | Florin Georgescu |
Premier ministre (intérim)[N 1] | |
– (12 jours) |
|
Président | Klaus Iohannis |
Législature | 7e |
Coalition | PSD-PLR-PC-UNPR |
Prédécesseur | Victor Ponta |
Successeur | Victor Ponta |
– (17 jours) |
|
Président | Klaus Iohannis |
Législature | 7e |
Coalition | PSD-PLR-PC-UNPR |
Prédécesseur | Victor Ponta |
Successeur | Victor Ponta |
Ministre de la Défense nationale | |
– (2 ans, 4 mois et 14 jours) |
|
Premier ministre | Emil Boc Mihai Răzvan Ungureanu |
Gouvernement | Boc II Ungureanu |
Prédécesseur | Mihai Stanișoară |
Successeur | Corneliu Dobriţoiu |
Ministre de l'Administration et de l'Intérieur | |
– (20 jours) |
|
Premier ministre | Emil Boc |
Gouvernement | Boc I |
Prédécesseur | Cristian David |
Successeur | Liviu Dragnea |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fundulea (Roumanie) |
Nationalité | Roumaine |
Parti politique | PSD (2003-09) UNPR (2010-16 ; depuis 2018) |
Diplômé de | Université de Bucarest |
Profession | Militaire |
modifier |
Gabriel Oprea, né le à Fundulea, est un homme d'État roumain.
Officier de l'armée roumaine sous la dictature de Nicolae Ceausescu à partir de 1983, il devient officier de justice militaire sept ans plus tard, après avoir obtenu un diplôme de droit à l'université de Bucarest. Il garde ce poste après la chute de la dictature. En 2001, il est nommé directeur de l'agence nationale des réserves de l'État (ANRS), avec rang de secrétaire d'État, puis préfet de Bucarest en 2002.
Il adhère au PSD en 2003, et est nommé ministre délégué à l'Administration publique, auprès du ministre de l'Intérieur, le 19 juin, dans le gouvernement dirigé par Adrian Năstase. Élu à la Chambre des députés en 2004, il revient au gouvernement le , après les élections législatives, en tant que ministre de l'Administration et de l'Intérieur de la « grande coalition » dirigée par le démocrate-libéral Emil Boc. Il est remplacé dès le , soit seulement 20 jours après sa nomination, sur décision du PSD.
Les sociaux-démocrates ayant fini par quitter le gouvernement, ils soutiennent une motion de censure de l'opposition, qui est adoptée le 13 octobre par le Parlement. Boc parvient toutefois à former une alliance avec le parti de la minorité hongroise, et nomme un nouveau gouvernement le 23 décembre, dans lequel Gabriel Oprea est ministre de la Défense nationale. En 2010, il fonde l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), avec des dissidents du PSD, et en devient président exécutif.
Reconduit par Mihai Răzvan Ungureanu le , il est remplacé le 7 mai par Corneliu Dobriţoiu. Dans le cadre de la préparation des élections législatives du 9 décembre suivant, l'UNPR passe un accord avec le PSD pour former l'Alliance de centre gauche (ACS), composante de l'Union sociale-libérale (USL), prélude à la réunion des deux partis.
À la suite de la large victoire de l'USL, il devient, le 21 décembre, vice-Premier ministre du deuxième gouvernement de Victor Ponta, ainsi que ministre des Affaires intérieures à partir du 4 mars 2014[1].
En octobre 2015, il est critiqué après la mort d’un policier qui faisait partie de son cortège. De possibles abus de sa part sont alors évoqués du fait de l’utilisation de motocyclistes ouvreurs pour chacun de ses déplacements en ville, ce qui est contraire à la loi[2]. Il refuse de quitter le gouvernement, mais Victor Ponta est contraint à la démission le mois suivant, après d'importantes manifestations dans le pays. Le 9 novembre, quatre jours après Ponta, il démissionne du gouvernement[3].
En septembre 2016, à la suite de manifestations dénonçant l'immunité qui lui avait été accordée par le Sénat, il démissionne de son mandat de sénateur pour permettre aux procureurs de poursuivre leur enquête le visant pour « homicide involontaire »[4]. Il quitte cette même année l’UNPR avant d'y revenir deux ans plus tard, en 2018.
Dans la foulée de l'échec de Viorica Dăncilă au second tour de l'élection présidentielle de 2019, il est annoncé qu'il réintègre le PSD et en devient vice-président avec droit de vote au sein du comité exécutif[5]. Cependant, Marcel Ciolacu, devenu entre-temps président par intérim du PSD, déclare qu'Oprea n'est ni membre ni vice-président du parti[6].