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Nom de naissance |
Gerard Alsteens |
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Gal |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Louis Paul Boon (d) () Arkprijs van het Vrije Woord (en) () Ton Smits-penning (d) () Prix BeNe (d) () Docteur honoris causa de la Vrije Universiteit Brussel () Zinneke de bronze () Brusseleir vè’t Leive (d) () |
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Gerard Alsteens, dit Gal, né le à Auderghem (région de Bruxelles-Capitale), est un dessinateur politique, graphiste et peintre belge néerlandophone. Il est connu pour ses cartoons mordants qui ressemblent plus à des peintures qu'à des dessins de presse « classiques ». Son œuvre est primée à plusieurs reprises.
Gerard Alsteens naît le avec son frère jumeau Edgard[1] à Auderghem, une commune bruxelloise. Fils de vigneron[2]. Il a trois fils : Anant, Joachim et Bram. Son premier dessin (Un cheval de ferme dans la prairie) est publié alors qu'il a 13 ans dans la page jeunesse de Nieuws van den Dag[3]. Il étude la peinture et les arts graphiques à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Bruxelles, où il deviendra professeur[1] et aura comme élève l'auteur de bande dessinée Wauter Mannaert[4].
Durant son avant-dernière année à Saint-Luc, Gal travaille comme un apprenti dans l'hebdomadaire jésuite De Linie, où il est responsable de la maquette. Il dessine la dernière couverture du magazine en 1964[3].
Ses premiers dessins sont publiés en 1960 dans plusieurs magazines comme De Nieuwe et De Zwijger, où il est dessinateur maison. À partir de 1984, Gal publie dans l'hebdomadaire Knack[3]. En 1996, Gal est invité au talk-show De Zevende Dag à la VRT à l'occasion d'une retransmission spéciale d'une session du parlement flamand. Ses dessins critiquant le parti d'extrême-droite Vlaams Blok cause le départ du plateau des membres de ce parti[3].
En 2004, Gal perd la vue en cause d'une embolie, mais il trouve une méthode habile qui lui permet de continuer son travail[3].
L'engagement politique de gauche et progressiste[1] » de Gal ne se limite pas à ses dessins. Il participe à de nombreuses démonstrations publiques, notamment pour Oxfam, Amnesty International... Ses affiches contre l'apartheid en Afrique du Sud ont eu un retentissement international et dont on peut voir la reproduction sur le site Lambiek[3].
Il contribue aux magazines tels : Humo, De Nieuwe, Panorama/De Post, De Zwijger et De Morgen[3]. Par ailleurs, il illustre également des livres, affiches et réalise des logos[3]. Il est également membre du collectif et du site web The Cartoonist, réunissant des dessinateurs belges de presse, créé par Marec, où leurs travaux sont mis à la disposition du public[5],[6].
Gal est fait docteur honoris causa de la Vrije Universiteit Brussel, le [3], et la même année, le ministre Guy Vanhengel lui décerne le prix Zinneke de bronze pour l'ensemble de son œuvre[7].
Gal admire Pablo Picasso, Saul Steinberg et Goya, Tomi Ungerer, les dessinateurs Bosc et Chaval, l'artiste diabolique Roland Topor et Peter van Straaten. Il chérit le talent de Jean-Jacques Sempé et l'équipe de Charlie Hebdo : Cabu, Gébé, Reiser et Wolinski, des "grands maîtres de l'absurde" Kamagurka et Benoît (Benoît van Innis)[8].
Gal a gagné plusieurs prix tant en Belgique qu'à l'étranger.
La commune d'Hoeilaart s'enorgueillit d'une fresque murale apposée sur une ancienne cabine électrique dans le quartier Bakenbos à partir du [14].