Garrigues | |||||
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Tarn-Agout | ||||
Maire Mandat |
Pierre Comoy 2020-2026 |
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Code postal | 81500 | ||||
Code commune | 81102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Garriguais | ||||
Population municipale |
302 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 41′ 39″ nord, 1° 43′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 148 m Max. 244 m |
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Superficie | 10,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Portes du Tarn | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://garrigues81.free.fr/ | ||||
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Garrigues est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Laragou, le Ruisseau de Sézy et par divers autres petits cours d'eau.
Garrigues est une commune rurale qui compte 302 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Garriguais ou Garriguaises.
Commune située dans l'aire urbaine de Toulouse située l'ouest de Lavaur. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.
Les communes limitrophes sont Azas, Montpitol, Verfeil, Lavaur, Lugan et Saint-Agnan.
La superficie de la commune est de 1 051 hectares ; son altitude varie de 144 à 248 mètres[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau de la Mouline d'Azas ou ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Laragou, le ruisseau de Sézy, un bras du Prat Vayssière, la Gravelle, le ruisseau de Bousigues, le ruisseau de Crabe Nègue, le ruisseau de Genestière, le ruisseau d'en Garric, le ruisseau de Prat Cayre, le ruisseau de Revel, le ruisseau Rousse et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le ruisseau de Sieurac, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Mézens, après avoir traversé 5 communes[5].
Le ruisseau de Laragou, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Lavaur et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Girou à Gragnague, après avoir traversé 6 communes[6].
Le ruisseau de Sézy, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Lavaur et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Giroussens, après avoir traversé 7 communes[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Au , Garrigues est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), forêts (0,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Garrigues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Laragou, le ruisseau de Sézy et le ruisseau de Sieurac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988 et 1992[22],[19].
Garrigues est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[23].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 113 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 98 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Ce toponyme désignerait une terre inculte (origine préromane : *garrica, au départ chêne kermès). Mais en albigeois, garric ne désigne pas le chêne kermès, à peu près inconnu, mais le chêne ordinaire[28].
Le terrain n'est pas rocailleux à Garrigues[28].
Garrigues fait partie de la communauté de communes Tarn et Agout, et du canton des Portes du Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Garrigues faisait partie de l'ex-canton de Lavaur).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33]. En 2021, la commune comptait 302 habitants[Note 5], en évolution de +14,83 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Garrigues fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018, la commune compte 118 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 311 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 210 €[I 5] (20 400 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 4,6 % | 4,6 % | 5,8 % |
Département[I 8] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 172 personnes, parmi lesquelles on compte 81,4 % d'actifs (75,6 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 18,6 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 48 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 133, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,1 %[I 11].
Sur ces 133 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
21 établissements[Note 8] sont implantés à Garrigues au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 21 entreprises implantées à Garrigues), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].
La commune abrite un couple d'agriculteurs qui a sauvé le dernier élevage de leurs parents de la commune en ouvrant une boucherie et en créant le premier cabaret de France à la ferme nommé Les Folies fermières[36] (en 2022, le réalisateur Jean-Pierre Améris s'inspire de leur histoire dans le film Les Folies fermières).
La commune est dans le Lauragais tarnais, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département du Tarn[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 12 | 12 | 13 | 14 |
SAU[Note 10] (ha) | 983 | 1 151 | 1 181 | 1 144 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 12 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 12 en 2000 puis à 13 en 2010[39] et enfin à 14 en 2020[Carte 6], soit une augmentation de 17 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 983 ha en 1988 à 1144 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne reste stable à 82 ha[39].
Blason | D'azur au chevron brisé d'or, accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un croissant d'argent; à la bordure diminuée du même[42]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | D'or à l'orle de sinople. (D'Hozier). |