Gaston Naessens naît à Roubaix, en France, le [1],[2]. Il a étudié la chimie, la physique et la biologie à l'université de Lille[2]. Durant la Seconde Guerre mondiale, il poursuit ses études en zone libre, à Nice. Par la suite, il entreprend des recherches pour mettre au point un médicament anticancer et un microscope pour étudier le sang, qu'il nomme somatoscope[3]. Selon lui, celui-ci, inventé en 1948[4], permettrait un meilleur grossissement qu'un microscope optique et l'observation de cellules vivantes, contrairement à un microscope électronique de cette époque (à transmission) ou postérieur (à balayage) dans le cas général[5].
En mai 1965, à l'appui du témoignage à charge de Pierre Denoix, Directeur à l'époque de l' institut du cancer de Villejuif, procès au cours duquel Naessens sera condamné pour exercice illégal de la médecine, il choisit de s'expatrier au Canada[6]. Au début des années 1970, soutenu financièrement par une fondation montréalaise, Naessens monte un laboratoire de recherche[7]. Il conçoit un produit, le 714-X, capable, selon lui, de guérir des patients atteints d'un cancer en phase terminale. Le , Gaston Naessens est arrêté par la police et poursuivi par la justice[8],[6]. Il est acquitté à l'issue d'un procès, mais son médicament n'a jamais été homologué par Santé Canada[6].
(en) Christopher Bird, The Persecution and Trial of Gaston Naessens : The True Story of the Efforts to Suppress an Alternative Treatment for Cancer, AIDS, and Other Immunologically Based Diseases, Tiburon, H. J. Kramer, , 340 p. (ISBN978-0-915811-30-4, lire en ligne).
(en) Christopher Bird, The Life and Trials of Gaston Naessens: The Galileo of the Microscope, les presses de l'université de la Personne, 1990, (ISBN978-2921138024)