Gaulois | ||
Le Gaulois en rade de Toulon vers 1900, peu après sa mise en service. | ||
Type | Cuirassé | |
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Classe | Charlemagne | |
Histoire | ||
A servi dans | Marine nationale | |
Commanditaire | Marine nationale | |
Chantier naval | Arsenal de Brest | |
Quille posée | ||
Lancement | ||
Armé | ||
Mise en service | ||
Statut | Coulé le | |
Équipage | ||
Commandant | Le Bris (1903) | |
Équipage | env. 700 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 117,7 m | |
Maître-bau | 20,3 m | |
Tirant d'eau | 8,21 m | |
Déplacement | 18 500 t | |
Port en lourd | 18 460 t | |
Tonnage | 11 100 t | |
Propulsion | 20 chaudières à charbon Belleville timbrées à 17 kg/cm2 à tubes larges 3 machines à triple expansion |
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Puissance | 14 500 ch | |
Vitesse | 18 nœuds, 17 nœuds en allure normale | |
Caractéristiques militaires | ||
Blindage | ceinture, ponts, magasins et tourelles de 40 à 400 mm | |
Armement | 2 × 2 canons de 305 mm 10 canons de 138 mm 8 canons de 100 mm 20 canons de 47 mm 4 canons de 37 mm 4 TLT de 450 mm |
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Rayon d'action | 13 520 km (7 300 milles) à 10 nœuds 7 778 km (4 200 milles) en allure normale |
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Pavillon | France | |
Localisation | ||
Coordonnées | 36° 15′ nord, 23° 42′ est | |
Géolocalisation sur la carte : Grèce
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Le Gaulois est un cuirassé d'escadre de la classe Charlemagne de la marine française en service au début du XXe siècle. Dessiné par Jules Thibaudier, directeur des Constructions navales de l'Arsenal de Brest, il est le sister-ship des cuirassés Saint-Louis et Charlemagne[1]. Il est le dernier de sa classe à avoir été construit, après le Charlemagne et le Saint-Louis. Il fait partie des cuirassés de type Pré-Dreadnought.
Le bâtiment est apte au service fin 1899. Après avoir rejoint l'escadre de la Méditerranée en 1900, il est affecté à la 3e escadre à Brest en 1912, puis revient sur Toulon dans la division de complément de la 2e escadre. Puis il est transféré à la Division des Écoles en 1914, avant de retrouver une division active à l'aube de la Première Guerre mondiale. Il effectue alors des missions d'escorte de convois avant de participer, comme ses sister-ships à la bataille des Dardanelles, avec le bombardement des côtes de l'Empire ottoman[2]. C'est au cours de la grande tentative franco-anglaise du de forcer les Détroits qu'il est gravement endommagé. Subissant un feu nourri de l'artillerie côtière, il est gravement touché sur la ligne de flottaison et s'enfonce par l'avant. Sortant du champ de bataille, il est contraint d'aller s'échouer près de Drepano, sur l’île aux lapins, afin de ne pas sombrer.
Renfloué, il reprend la mer pour Toulon afin d'y être réparé. Il est ensuite affecté à la 4e escadre qui devient par la suite la division d'Orient. Il sera en travaux de réparation pendant la deuxième moitié de l'année 1916, et reprend la mer en toute fin d'année pour Salonique. Malheureusement, un sous-marin allemand, le UB-47 (commandé par Wolfgang Steinbauer) se trouve sur son chemin et le torpille le , en mer Égée à 30 nautiques de l'île de Cerigo. L'équipage évacue le navire et moins d'une demi-heure après le coup fatal, le navire sombre. Le naufrage aura fait seulement quatre victimes parmi les marins français ; trois tués par l'explosion de la torpille et un noyé durant l'évacuation[3].
La position approximative de l'épave serait la suivante : 36° 30′ N, 23° 45′ E[2].
Le blindage est réalisé en acier renforcé selon la méthode Harvey (en).
Ci-dessous les différents commandants du navire, avec leur année de nomination à ce poste[5].
Le médecin de 1re Classe Laurent Adolphe MOREAU qui servit sur le Gaulois en 1914 et 1915, a publié le récit de sa vie sur le navire au moment de la campagne des Dardanelles, notamment dans la Revue de Paris ainsi que dans un livre intitulé À bord du cuirassé « Gaulois » :