Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Geoff Dyer est né en 1958[1] et est le fils d'un père tôlier et d'une cantinière en milieu scolaire, il obtient une bourse pour étudier l'anglais au Corpus Christi College de l'Université d'Oxford. Une fois ses études terminées, il part pour l'Amérique.
Après son mariage avec Rebecca Wilson, il devient conservateur en chef chez Saatchi Art de Los Angeles. Il fait paraître en 1987 un essai critique sur l'œuvre de l'écrivain John Berger, puis donne un roman, La Couleur du souvenir (The Colour of Memory) en 1989 qui rencontre un beau succès, tout comme Voir Venise, mourir à Varanas (Jeff in Venice, Death in Varanasi), paru en 2000.
Il reçoit le prix Somerset-Maugham en 1992 pour son essai sur le jazz intitulé en français Jazz impro (But Beautiful: A Book About Jazz) et le National Book Critics Circle Award en 2011 pour le recueil d'essais et de critiques Otherwise Known as the Human Condition.
En , il révèle avoir été victime plus tôt dans l'année d'un accident vasculaire cérébral mineur, peu de temps après avoir déménagé à Venice, un quartier de Los Angeles, en Californie.
Publié en français sous le titre La Couleur du souvenir, traduit par Rémy Lambrechts, Paris, Éditions Joëlle Losfeld, 1996, 304 p. (ISBN2-909906-66-3)
The Search (1993)
Paris Trance (1998)
Jeff in Venice, Death in Varanasi (2009)
Publié en français sous le titre Voir Venise, mourir à Varanas, traduit par Isabelle D. Philippe, Paris, Éditions Denoël, coll. « Denoël & d'ailleurs », 2011, 392 p. (ISBN978-2-207-26131-6)
↑ a et bMarie-Laure Delorme, « Geoff Dyer. Le dilettante élégant », Paris Match, (lire en ligne, consulté le )Le titre indiqué est celui de la version papier. Le titre de la version en ligne est "De Nietzsche à Federer, Geoff Dyer explore les derniers feux des génies".