En 1744, il retourna à Berlin où il fut nommé graveur du roi de Prusse. En 1757, l’impératrice Élisabeth dont il avait gravé le portrait d’après Tocqué, le fit venir à Saint-Pétersbourg où il organisa une école de gravure destinée à reproduire les portraits des empereurs de Russie. Il eut à cette époque pour élève Juste Chevillet[3].
Revenu à Berlin en 1762[4], Schmidt a produit un œuvre considérable de 200 pièces, en majorité des portraits. À la fin de sa carrière il grava quelques eaux-fortes. Décrit par Frédéric II comme « un habile graveur, à Berlin, qui fait de beaux tableaux au pastel[5] », le Bénézit affirme qu’« on peut peut-être lui reprocher une certaine froideur[6] ». Pour son contemporain Watelet, il « serait peut-être le premier des graveurs si Corneille Visscher n’avait pas vécu[7] ».
↑Michel Huber, Carl Christian Heinrich Rost, C. J. Martini (dir.), Manuel des curieux et des amateurs de l'art, contenant une notice abrégée des principaux graveurs, et un catalogue raisonné de leurs meilleurs ouvrages; depuis le commencement de la gravure jusques à nos jours: les artistes rangés par ordre chronologique, et divisés par école: École allemande, chez Orell, Gessner, Fuesslin et comp., 1797, p. 173 — en ligne.
↑Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, Londres, Unicorn Press, 2006, 758 p. (ISBN978-0-90629-086-6).
↑Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Paris, Roger et Chernoviz, 1911, 1056 p.
↑Claude-Henri Watelet, Dictionnaire des arts de peinture, sculpture et gravure, t. 2, Paris, Louis-François Prault, 1792, 651 p.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bellier et Auvray, Dictionnaire général des artistes de l’École française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Paris, Renouard, 1882-1885
Auguste Guillaume Crayen, Catalogue raisonné de l’œuvre de feu George Fréderic Schmidt, graveur du roi de Prusse, membre des Académies royales de peinture de Berlin et de Paris, et de l’Académie impériale de St. Petersbourg, Londres i.e. Leipzig ?, , 164 p. (lire en ligne)
Ludwig David Jacoby: Schmidt’s Werke, oder, Beschreibendes Verzeichniss sämtlicher Kupferstiche und Radirungen welche der berühmte Künstler George Friedrich Schmidt, Königl. Preuss. Hofkupferstecher, Mitglied der Königl. Academien zu Berlin, Paris, und der Kaiserlichen zu St. Petersburg von Anno 1729 bis zu seinem Tode 1775 verfertigt hat. Jacoby’s Kunsthandlung, Berlin und I.B.G. Fleischer, Leipzig 1815.
Georg Kaspar Nagler: Neues allgemeines Künstler-Lexicon oder Nachrichten von dem Leben und den Werken der Maler, Bildhauer, Baumeister, Kupferstecher, Formschneider, Lithographen, Zeichner, Medailleure, Elfenbeinarbeiter etc. Fünfzehnter Band: Santi, Antonio – Schoute, Jan. Verlag von E. A. Fleischmann, München 1845, S. 299–337.
Joseph Eduard Wessely: Kritische Verzeichnisse von Werken hervorragender Kupferstecher. Band 1: Georg Friedrich Schmidt. Verzeichniss seiner Stiche und Radirungen. Haendcke & Lehmkuhl, Hamburg 1887.
Paul Seidel(de): Zur Geschichte der Kunst unter Friedrich dem Großen. In: Hohenzollern-Jahrbuch. Forschungen und Abbildungen zur Geschichte der Hohenzollern in Brandenburg-Preußen 5, 1901, S. 60–86; zlb.de.