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Écrivain, professeur d'université, scientifique de la forêt |
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Friedrich Christian Hartig (d) |
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Theodore Elisabeth Klipstein (d) |
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Georg Ludwig Hartig (né le à Gladenbach, près de Marbourg – mort à Berlin le ) est un agronome allemand réputé pour ses travaux de sylviculture.
Après une formation professionnelle en agriculture à Harzburg, Hartig étudia à l’Université de Giessen de 1781 à 1783. En 1786 il fut engagé comme intendant des forêts du prince de Solms-Braunfels à Hungen en Vettéravie, où il ouvrit une école de sylviculture.
En 1791, il publie son fameux ouvrage Instruction sur la culture du bois, à l'usage des forestiers qui décrit la méthode de « repeuplement naturel » comme une suite de « coupes dites éclaircissements » , suivie d'une «coupe définitive». Cet ouvrage est traduit par Jacques-Joseph Baudrillart en 1805 puis largement diffusé au sein de l'Administration forestière française. Cette méthode correspond actuellement à celle de la régénération naturelle par coupes progressives.
Devenu en 1797 inspecteur des forêts du prince d’Orange-Nassau, il continua d'enseigner la culture des arbres à Dillenburg, où le nombre d'élèves s'accroissait sans cesse. Puis Napoléon Ier décréta la dissolution de la principauté en 1805, mais dès 1806 Hartig était nommé inspecteur en chef des Eaux et Forêts à Stuttgart, d'où on le rappela en 1811 à Berlin pour y exercer les mêmes fonctions. Après la défaite de la Prusse lors des guerres napoléoniennes, le baron H. Fr. vom Stein réforme le système étatique de fond en comble. Il est confronté à l'énorme tâche de restructurer l'administration forestière complètement désolée. La formation des forestiers a été suspendue pendant des années. Les membres du corps équestre de la police militaire de la circonscription constituent davantage une formation militaire qu'une unité administrative. Ils sont en grande partie payés en nature, les "Accidentien", ce qui ouvre la porte à la corruption. Il continuait d'enseigner, et même parvint à intégrer la sylviculture parmi les enseignements de l’Université de Berlin, dont il devint professeur honoraire en 1830.
Il mourut à Berlin le et il est enterré au cimetière de Dorotheenstadt.
Son fils Théodore (1805-1880), puis son petit-fils Robert (1839-1901) poursuivirent son œuvre.
Theodor Hartig et son fils Robert publièrent eux-mêmes de nombreux ouvrages relatifs à la sylviculture : l'un des livres de Robert Hartig a été traduit en anglais par W. Somerville et H. Marshall Ward sous le titre Diseases of Trees (1894).
(en) « Georg Ludwig Hartig », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], (lire sur Wikisource).