Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Bijoutier, créateur de bijoux |
Père |
Alphonse Fouquet (d) |
Enfant |
Jean Fouquet (d) |
Partenaire | |
---|---|
Genre artistique | |
Distinction |
Georges Fouquet (1862-1957) est un bijoutier français considéré comme un maître de l'art nouveau et de la haute joaillerie[1]. Il rejoint son père Jules Alphonse en 1891[2] puis ouvre en 1900 une nouvelle bijouterie Fouquet au 6, rue Royale à Paris réalisée par le décorateur d'intérieur Alphonse Mucha[3]. À la différence de Lalique, mais dans un style se rapprochant de celui d'Henri Vever, l'art de Georges Fouquet s’exprime au travers des formes géométriques plus synthétiques[4],[5].
Fouquet est présent à l'Exposition universelle de 1900 à Paris[6]. À l'exposition universelle de Liège de 1905, il obtient un grand prix[7], qui lui vaut sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur en 1906[7]. Il est rapporteur à l'exposition de San Francisco en 1915.
Il a également créé des bijoux pour Sarah Bernhardt[8].
Certaines de ses créations se trouvent au Metropolitan Museum of Art[9], au Victoria and Albert Museum[10], au Petit Palais[11].
Le musée Carnavalet à Paris abrite une réplique de la boutique Georges Fouquet[12].
Son fils Jean (mort en 1984), membre de l'Union des Artistes modernes, a tenu un atelier de joaillerie à Paris, rue de Cérisoles.