Naissance | |
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Sépulture |
Cimetière du Port-au-Plâtre (depuis le ) |
Activités |
Bijoutier, artiste |
Georges Frédéric Strass (Georg Friedrich en allemand sur son acte de baptême), joaillier du roi de France, est né à Wolfisheim à quelques kilomètres de Strasbourg, le , et mort à Paris le . Il inventa le strass, cette matière synthétique qui imite le diamant et par extension les autres pierres précieuses.
Il est le fils d'un pasteur. Il a été apprenti à Strasbourg dans l'atelier de l'orfèvre Abraham Spach, de 1714 à 1719 (peut-être « attiré par son oncle Jacques-Frédéric Bapst, établi chaudronnier dans cette ville »[réf. nécessaire]).
Il apparaît à Paris en 1724 « dans l’atelier de la veuve Prévost, qui apparemment tenait une petite industrie de joaillerie à la mode. Bientôt associé de cette maison, il est établi à son compte dès le 15 mai 1734, date à laquelle il est nommé joaillier privilégié du roi ; son poinçon portait GFS et une épée couronnée »[1].
Il ne semble pas avoir été marié. Son testament reçu par le notaire Dosfant à Paris, est aux Archives nationales (l'insinuation est aux archives de Paris sous la cote DC. 255, en date du [2]). Il n'y est fait aucune allusion à une épouse et des enfants. Sa nièce Marie Salomé Strass s'est mariée à Strasbourg avec Marc Antoine Porta, avocat à Lausanne. Il y a confusion avec son neveu également dénommé « Georges Frédéric Strass », cité dans ce testament.
Il meurt à Paris le et est inhumé le lendemain dans le cimetière protestant du Port-au-Plâtre.
Une place de Strasbourg, proche de l'église Sainte-Madeleine, porte son nom.