Georges Louis Humbert | ||
Le général Humbert en juillet 1916 | ||
Naissance | Gazeran, France |
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Décès | (à 59 ans) Strasbourg, France |
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Origine | France | |
Allégeance | Armée française | |
Grade | Général de division | |
Années de service | – 1918 | |
Commandement | 1907 : 96e régiment d'infanterie de ligne 1912 : 56e brigade d'infanterie |
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Conflits | Tonkin Madagascar Tunisie Première Guerre mondiale |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Army Distinguished Service Medal |
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Autres fonctions | Membre du Conseil supérieur de la guerre (1920) | |
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Georges Louis Humbert, né le à Gazeran et mort le à Strasbourg des suites d'une maladie, est un général français de la Première Guerre mondiale, grand officier de la Légion d'honneur.
Saint-Cyrien, il se distingue dans les conquêtes coloniales et au cours de la Première Guerre mondiale, au commandement de la Division marocaine lors de la bataille de la Marne en 1914 puis à la tête de la 3e armée en Picardie. Il est gouverneur militaire de Strasbourg en 1919 et membre du Conseil supérieur de la guerre en 1920.
Il est le fils d'Émile Siméon Humbert, gendarme, et de Nathalie Augustine Eulalie Breton.
Il est élève de Saint-Cyr entre octobre 1881 et octobre 1883 puis de l’École supérieure de guerre entre novembre 1889 et novembre 1891.
Il participe à l'expédition du Tonkin entre 1885 et 1887 au 1er régiment de tirailleurs tonkinois.
De retour en France, il sert au 4e régiment d'infanterie de marine à Toulon.
De 1895 à 1896, il participe à l'expédition de Madagascar, à l'état-major du corps expéditionnaire puis en 1896, il devient l'officier d'ordonnance du président de la République.
Il est ensuite sur l’Adour (1901), le Formidable (1901) et sur le Loiret (1901) puis part en mission en Tunisie en 1906.
En 1906, il participe à la conférence télégraphique de Berlin pour l'armée française.
Le , il est colonel du 96e régiment d'infanterie de ligne pour passer chef d'état-major du 3e Corps d'armée le puis commande la 56e brigade d'infanterie en 1911 et est promu général de brigade le [1].
Il est envoyé au Maroc en novembre 1913.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il rejoint la France avec la Division marocaine dont il a reçu le commandement. En , il combat dans le marais de Saint-Gond. Puis, du au , il commande le Groupement Humbert et le Corps combiné Humbert qui devient le 32e corps d'armée. Du au de la même année, il commande la 7e armée. Puis, il prend le commandement de la 3e Armée et le conserve jusqu'à l'Armistice. Il est brièvement à la tête de la 7e armée, du 15 au .
Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur le par le président Raymond Poincaré et cité en ces termes : « Chef d'armée énergique. Chargé de couvrir les routes de Paris lors de l'offensive allemande de mars 1918 contre le front anglais, a réussi à contenir les efforts de l'ennemi sans se laisser couper des armées françaises et a soutenu les plus durs combats, du 22 mars au 2 avril »[2].
Il est gouverneur militaire de Strasbourg en 1919 et membre du Conseil supérieur de la guerre en 1920.
À sa mort, le général Humbert est inhumé aux Invalides (tombeau des gouverneurs aux côtés des maréchaux).
Son fils Jacques Humbert est également général durant la guerre 39-45.