Geruge

Geruge
Geruge
Église Saint-Sébastien.
Blason de Geruge
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace Communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Sylvie Lagarde
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39250
Démographie
Gentilé Gerugeois
Population
municipale
183 hab. (2021 en évolution de +8,93 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 41″ nord, 5° 31′ 48″ est
Altitude Min. 378 m
Max. 550 m
Superficie 4,36 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lons-le-Saunier-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Geruge
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Geruge
Géolocalisation sur la carte : Jura
Voir sur la carte topographique du Jura
Geruge
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Geruge

Geruge est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes de Geruge
Courbouzon Macornay
Gevingey Geruge Bornay
La Chailleuse
(Saint-Laurent-la-Roche)

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 313 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 147,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Geruge est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (73,2 %), forêts (20,5 %), zones urbanisées (6 %), prairies (0,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
   GERUGE (39)

Extrait du Dictionnaire GEOGRAPHIQUE, HISTORIQUE et STATISTIQUE Des communes de la Franche-Comté De A. ROUSSET

Tome III (1854)

Situation : en bordure du premier plateau dominant le Revermont

Arrondissement, canton, bureau de poste de Lons le Saunier (à 7 km au sud); perception de Cesancey ; paroisse de St Laurent de la Roche (à 5 km).

Altitude 470m

Sur la voie de grande communication N°4 qui conduit de Lons le Saunier à Montfleur.

Chemins vicinaux tirant à Arthenas, à Gevingey, et les chemins « de Gravelle » et des « Feuilles ».

Communes limitrophes :

Au Nord, Courbouzon et Macornay ; au Sud St Laurent de la Roche ; à l’Est, Vaux sous Bornay et Bornay ; à l’Ouest, Gevingey.

Mont-Orient fait partie de la commune.

Les maisons d’un seul rez-de-chaussée sont groupées et construites en pierres couvertes soit en tuiles soit en chaume.

Population :

En 1790 : 181 hts ; en 1846 : 218 hts ; en 1851 : 211 hts, dont 119 hommes et 92 femmes. 27 maisons -dont 1 au Mont-Orient- abritent 47 ménages. Les jeunes émigrent.

Etat-Civil :

Les registres les plus anciens datent de 1707. Antérieurement, les paroissiaux à consulter sont ceux de St Laurent. Vocable : la Vierge, Sébastien et Catherine. Des lacunes de 1767 à 1793.

A la mairie depuis 1793 sauf les tables décennales déposées aux archives départementales où Geruge a reçulescotes5E229/55E229/7 3E420 3E4267-4272 3E8062

Tables décennales : 3 E 1222 à 1231.

Microfilmé sous les cotes 5 Mi 529-530 5 Mi 1261 5 Mi 11-12 5 Mi 1183

Cadastre:

Exécuté en 1810 porte sur 436 Ha divisés en 880 parcelles réparties à 136 propriétaires dont 65 forains. 270 ha de terres labourables, 95 ha de pâtures, 33 ha de bois, 4 ha de vignes.

Le sol varié est d’une fertilité moyenne et les produits de la terre très diversifiés ; on importe la moitié du vin consommé.

L’élevage porte sur les bêtes à cornes, les porcs, les moutons. Peu de ruches.

Carrières de pierre à bâtir non exploitées.

Une fruitière produit annuellement 5000 kg de fromage façon gruyère. Le chalet acquis en 1854 doit être transformé en maison commune.

Le cabaretier est le seul patentable.

      Date : 07/03/2011 Cegfc : Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté Page : 3

Biens communaux : 30 garçons et 22 filles fréquentent la salle d’étude. Le cimetière entoure la chapelle. Trois fontaines avec lavoirs et abreuvoirs.

Un ancien puits sans eau.

NOTICE HISTORIQUE

De la tour de Mont-Orient, d’origine romaine on a un des plus beaux points de vue de la province à la fois sur les Monts Jura et la plaine de Bresse. Ses décombres ont révélé des restes d’armures et des monnaies impériales. Détruite au moment des Grandes invasions burgondes et autres, la tour fut reconstruite au Moyen Âge et dès lors le village s’ édifia sous sa protection. Il dépendait de la seigneurie de St Laurent et en relevait en toute justice. Le château occupait le sommet du rocher de Mont Orient (40m X 60m), à pic sur 3 côtés. Le troisième côté était défendu par un fossé creusé jusqu’à 8 m de largeur et de profondeur. Il avait appartenu un moment vers 1350 à Cherbert de Châlons fils naturel de Hugues de Châlons-Arlay Ier qui l’avait acheté à Marguerite de Ruffey épouse d’Hugues de Vienne. Quoique réputé imprenable, il n’en reste aujourd’hui que des ruines non loin desquelles s’élève la maison de M. Vernier sénateur d’Empire pair de France.

La chapelle date de 1478. En 1715 un incendie occasionna de graves dégâts a bien des maisons dont la cure. L’église actuelle date du XVIIIème est couverte en laves ainsi que le clocher rétabli en 1778. On raconte que le petit cimetière à l’entour devint insuffisant lors de l’épidémie de peste vers 1650 qui anéantit la population du village. Les villages voisins refusèrent énergiquement d’accueillir les morts et on ne sait où exactement ils furent enterrés.

Les événements notables sont les mêmes que ceux de St Laurent la Roche (se reporter à cette notice).

Date : 07/03/2011 Cegfc : Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté Page : 4

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2020 Louis-Paul Candela DVG[13] Retraité
2020 En cours Sylvie Lagarde    

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 183 habitants[Note 3], en évolution de +8,93 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
232237235203219208225218211
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
201185181187169161179171159
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
144148166144122111115127109
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10188827887146160167170
2021 - - - - - - - -
183--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
10 odonymes recensés à Geruge
au
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Ruelle Autres Total
0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 0 2 4 0 0 10
Notes « N »
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Néant

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Geruge Blason
Divisé en chevron : au 1er de gueules chargé à dextre d'un soleil d'or et à senestre d'une cloche du même, au 2d du même au casque de centurion romain au naturel* soutenu de deux flèches de gueules, ferrées d'argent*, posées en fasce l'une au-dessus de l'autre, la première contournée ; au chevron d'argent bordé crénelé d'azur en chef, brochant sur la partition.
Détails
Tel que décrit ci-dessus, le heaume romain peut être teint soit d'argent, soit d'acier. On cherchera à privilégier l'acier pour éviter une enquerre. Pour les flèches cependant, le blasonnement d'argent constituerait une faute.
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (chevron d'argent sur champ d'or, bordé en chef au lieu d'en pointe).

Création de Romain Bey, adoptée le 16 décembre 2014.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Geruge et Montmorot », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Geruge ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Résultats municipales 2020 à Geruge », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]