Gevresin

Gevresin
Gevresin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Altitude 800
Maire
Mandat
Louis Bourgeois
2020-2026
Code postal 25270
Code commune 25270
Démographie
Population
municipale
142 hab. (2021 en évolution de +20,34 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 05″ nord, 6° 02′ 34″ est
Altitude Min. 650 m
Max. 783 m
Superficie 6,91 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ornans
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Gevresin

Gevresin est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Gevresin depuis 1272[1].

Gevresin est située à l'extrémité sud de l'arrondissement de Besançon, à la limite de celui de Pontarlier, à quelques kilomètres au nord-ouest de Levier, dont il est séparé par la forêt du Jura. La localité s'est construite dans un anticlinal. Le village est à 674 mètres d'altitude et le point culminant du territoire communal est à 770 mètres, à son extrémité nord-est.

Communes limitrophes

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Rose des vents Montmahoux Rose des vents
Crouzet-Migette N (Labergement-du-Navois Cne de Levier)
O    Gevresin    E
S
Villeneuve-d'Amont Levier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 486 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulans », sur la commune d'Éternoz à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 259,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Gevresin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), prairies (23 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Le Moyen Âge

Le seigneur Jean Ier de Chalon, qui venait de faire construire le château de Montmahoux, voulait s'installer dans toute la contrée. Il acquit biens et domaines dans les villages des alentours. Sa veuve, Laure de Commercy, poursuivit cette politique et se fit céder par l'abbaye Notre-Dame de Billon, en 1272, Gevresin et Labergement-du-Navois. Ces deux villages passèrent, dès lors, dans la seigneurie des Montmahoux. Pour attirer des habitants sur ses terres, Jean de Chalon, peu de temps avant sa mort, avait accordé des franchises à son bourg de Montmahoux. Ce sont ces franchises que son fils, Jean Ier de Chalon-Arlay, allait accorder aux villages de la seigneurie en 1309, notamment à Gevresin.

  • La Révolution

La Révolution ne paraît pas avoir été trop mal supportée. Comme dans les villages environnants, des prêtres réfractaires vinrent parfois se cacher à Gevresin, mais le village resta calme pendant toute cette période.

  • XIXe siècle

En 1824, une épidémie de typhoïde attaque le cinquième de la population : 54 cas furent décelés, qui entraînèrent 24 décès. Cette épidémie coïncida avec le dessèchement des marais, au bas du village.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 En cours René Mareschal[14] UMP-LR[15] Agriculteur retraité - Maire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 142 habitants[Note 2], en évolution de +20,34 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
205212223247266261260263259
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
233232237223182197193180163
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
181152150119149129122108119
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10611010197106107114116118
2021 - - - - - - - -
142--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • L'église Sainte-Marie-Madeleine a été construite par l'architecte Dufour entre 1823 et 1826, sur l'emplacement de l'ancienne église excentrée et trop petite où une chapelle a été édifiée nommée « chapelle dédiée aux âmes du Purgatoire ».
  • À l'entrée est du village, on remarque dans un lieu clos une croix et une statue de la Vierge, datant de 1857 et portant l'inscription « Protégez les voyageurs ».
  • Une autre croix est personnalisée, « la croix des Paniers » Elle fut érigée en souvenir d'une mort accidentelle à vélo d'un jeune homme de cette famille vers 1912.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Gevresin et Éternoz », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Coulans », sur la commune d'Éternoz - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Coulans », sur la commune d'Éternoz - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  15. https://www.lemonde.fr/bourgogne-franche-comte/doubs,25/gevresin,25270/
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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