Gipi est apprécié pour son sens de la narration et le dynamisme de son trait. Ses albums, souvent primés, rencontrent le succès non seulement en Italie et en France mais aussi en Allemagne, en Espagne et aux États-Unis.
Après une carrière dans la publicité, Gipi se lance réellement dans le dessin et ses premiers strips sont publiés dans la presse (Cuore, Il Clandestino, Boxer etc.) à partir de 1994. Il est aujourd'hui illustrateur pour le quotidien italien La Repubblica, où il a notamment illustré l'essai d'Alessandro Baricco, I barbari (2006, trad. Les Barbares, 2014) prépublié par le site du journal durant 2006.
Sa première publication éditée par Coconino Press en Italie fut Extérieur Nuit (en italien Esterno Notte), projet de courtes histoires pour lesquelles il n'espérait aucun succès. L'album a pourtant remporté plusieurs prix dont le prix Micheluzzi au festival Comicon de Naples en 2004 pour son dessin.
Par ailleurs, il s'intéresse également au cinéma avec la réalisation de quelques courts métrages et de deux longs métrages.
Valerio Rota, « Extérieur nuit : Notes autour de quelques récits courts de Gipi », Labyrinthe : Atelier interdisciplinaire, Paris, Maisonneuve et Larose, vol. 3, no 25 « La bande dessinée, ce qu'elle dit, ce qu'elle montre », , p. 61-68 (ISBN2952613125, ISSN1288-6289, lire en ligne, consulté le ).
Amandine Schmitt, « Gipi : "En Italie, les plus racistes sont toujours catholiques" », Le Nouvel Obs, (lire en ligne)
Gipi (int.) et Mikaël Demets, « Ma vie improvisée : interview de Gipi », evene.fr, .
Olivier Delcroix, « Gipi, héros d'Angoulême », Le Figaro, .
Jean-Claude Loiseau, « Gipi - Ma vie mal dessinée », Télérama, .
Jean-Claude Loiseau, « Gipi - Ils ont retrouvé la voiture », Télérama, .
Gipi (int.) et Daniel Couvreur, « Je ne suis pas un héros », Le Soir, .
Olivier Maltret, « S : mon père, ce héros », dBD, no 83, , p. 73.