Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Distinctions |
Gilles Peress est un photographe de guerre français, né le à Neuilly-sur-Seine.
Il a présidé l'agence Magnum Photos à deux reprises.
Le grand-père de Gilles Peress était un juif géorgien, venu d’Union soviétique, tandis que sa mère était issue d'une famille chrétienne orthodoxe du Moyen-Orient[1].
Après des études à l’Institut d'études politiques de Paris (1966-1968) et à l’Université de Vincennes (1968-1971)[2], Gilles Peress débute dans la photographie en 1970 en documentant la vie dans un village minier du Nord de la France après une longue grève[1].
En 1972, il rejoint l'agence Magnum Photos comme associé puis comme membre à partir de 1974 [3]
Gilles Peress débute alors un travail de longue haleine sur le conflit en Irlande du Nord, où il réalise certaines de ses images les plus connues, notamment en 1972, pendant les violences du Bloody Sunday[4].
Il couvre ensuite tous les conflits majeurs de la planète de la révolution iranienne, à la guerre en Bosnie-Herzégovine, en passant par le génocide au Rwanda[1].
Gilles Peress qui vit à Brooklyn[1], est professeur au Bard College (État de New York) et Senior Research Fellow au Human Rights Center de l'université de Berkeley (Californie)[3].
Il a été vice-président (1984-85) et président (1986-87 et 1989-90) de l’agence Magnum. Il est représenté par la Howard Greenberg Gallery, à New York[3].
Power in the Blood, le livre qui synthétise son expérience en Irlande du Nord, forme la première partie d'un projet plus vaste, Hate Thy Brother, qui est un cycle documentaire sur l'intolérance et la ré-émergence des nationalismes à l'époque contemporaine. Farewell to Bosnia, The Grave (sur la guerre en Bosnie-Herzégovine dans les années 1990) et The Silence (sur le génocide au Rwanda en 1994) constituent les autres parties de ce cycle.
Gilles Peress réalise en 1979 pendant la révolution iranienne son livre Telex Persan. Ce travail « …n'est ni une étude, ni une analyse de cet évènement spécifique. Les photographies de Peress ne prétendent pas raconter cette histoire - ni aucune histoire - mais sont les enregistrements presque sismographiques de ses perceptions, de ses rencontres et, surtout, de ses émotions »[3].
Liste non exhaustive[2]