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Giovanni Baronzio a été fortement influencé par les fresques de Giotto, qui a séjourné à Rimini en 1303[1], y faisant étape sur le chemin vers Padoue, où il se rend pour peindre les fresques de la chapelle des Scrovegni. Giotto a peint à Rimini un cycle de fresques (perdues) à l'église San Francesco et un précieux Crocifisso (crucifix) toujours présent, qui reprend le schéma du Crocifisso de Santa Maria Novella avec une coloration plus souple. Ce séjour du maître toscan a si fortement marqué les artistes locaux, que l'on parlera à leur propos d' « école giottesque de Rimini », dont Giovanni Baronzio fut l'un des plus éminents représentants. Dans son œuvre, celui-ci interprète les enseignements de Giotto de manière originale, tout en conservant une certaine tendance à l'archaïsme.
On conserve notamment de lui un polyptyque signé et daté de 1345, représentant une Vierge à l’enfant, conservé actuellement à la Galleria Nazionale delle Marche à Urbino.
(it) Daniele Ferrara, Giovanni Baronzio, éditeur Silvana, , (ISBN8-83661-077-3)
(fr) Luciano Bellosi, Giotto et son héritage artistique[3], traduit de l'italien par CIEL[4], 1 vol. 383 p. - Paris : Le Figaro, coll. Les grands maîtres de l'art n° 20, 2008 - (ISBN978-2-81050-019-2)