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Le « Gish gallop » est une expression d’anglais américain qui désigne la technique rhétorique du mille-feuille argumentatif, qui consiste à noyer son adversaire sous un déluge de prétendus arguments pour ne pas lui laisser de chance de les réfuter. Les arguments avancés peuvent, de ce fait, être invalides, invérifiables, inexacts, délibérément trompeurs ou même hors-sujet ; il peut même s’agir d'arguments dont la fausseté a déjà été maintes fois démontrée[1]. Cette technique repose sur la « loi de Brandolini » (ou « principe d'asymétrie des baratins »), selon laquelle énoncer des mensonges et des inepties est considérablement plus rapide et plus facile que de les réfuter.
L’expression « Gish gallop » a été créée par l'anthropologue américaine Eugenie Scott[2] pour fustiger la rhétorique du créationnisteDuane Gish. Une autre expression américaine est celle de « firehose of falsehood » (littéralement « Lance à incendie de contre-vérités » ou « de mensonges »).
Cette expression a par exemple été utilisée concernant la stratégie de communication de Donald Trump[3],[4]. L'enchaînement rapide de mensonges auquel a recours Vladimir Poutine - par exemple au sujet de la destruction du vol Malaysia Airlines 370 - a également été qualifié de « Gish gallop »[5], tout comme la couverture médiatique du conflit israélo-palestinien de 2023 par les autorités israéliennes[6].
C. J. S. Hayward, The Seraphinians: '"Blessed Seraphim Rose" and His Axe-Wielding Western Converts, San Francisco, Zest Books, coll. « The Collected Works of C.J.S. Hayward », (lire en ligne)
Paul Logan, « Scientists Offer Creationist Defense », Albuquerque Journal, vol. 120, no 56, , p. 4 (lire en ligne)
Frank J. Sonleitner, « Winning the Creation Debate », National Center for Science Education, vol. 24, no 6, november–december 2004, p. 36–38 (lire en ligne)