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Après avoir suivi des études secondaires dans la Haute-Marne, c’est à Nancy qu’elle fait des études supérieures de Lettres. Pendant quelques années, elle mène de front ses activités de professeur et de peintre.
Elle commence à écrire à 28 ans ; son premier roman, Marie-salope[1] touche immédiatement un nombreux public.
Soirée lecture des Fous dans la Mansarde, Actes Sudremise de la médaille de l'Ordre National du Mérite à Gisèle Bienne par Jean-Paul Bachy.
Les premiers livres pour adultes de Bienne, Marie-Salope, Douce-Amère, Rose-enfance, présentent certains aspects autobiographiques, comme, plus tard, plusieurs de ses romans destinés aux adolescents[Interprétation personnelle ?].
Ses personnages souvent en rupture de parole ou de société s’offrent alors comme des « variations toujours renouvelées sur la marginalité et l’autre »[réf. nécessaire]. Ils réfractent les voix des autres, ainsi les survivants de la Grande Guerre qui figurent dans quatre de ses romans, Paysages de l’insomnie (un homme, Marcel, au retour de la Grande Guerre), La Ferme de Navarin traitant de la blessure de guerre du poète Blaise Cendrars (il perd la main droite au combat en 1915), Le Cavalier démonté où se tisse un lien fort et souterrain entre un grand-père marqué par la Grande Guerre et sa petite-fille et Les Fous dans la mansarde, qui dit l'envergure de la mémoire et l'état de détresse de certains revenants.[Interprétation personnelle ?]
Gisèle Bienne a consacré deux livres à Katherine Mansfield (Katherine Mansfield ou la lumière du Sud) et à Blaise Cendrars (La Ferme de Navarin).
Dans La Malchimie et L'homme-frère, elle traite de questions environnementales importantes liées en particulier à la grande agriculture et à la nocivité des pesticides sur les vivants. La relation frère/sœur y révèle de façon juste et peu explorée jusqu'à présent la complexité des milieux sociaux en jeu et celle des modalités relatives au partage ou à l'héritage de la terre.[Interprétation personnelle ?]
Le 5 avril 2023 paraît son récit consacré à Chalamov, Les Larmes de Chalamov, aux éditions Actes Sud.
Marie-salope ou la jeune fille et la vie, roman, Éditions Des Femmes, 1976 ; réédition : Climats/Flammarion, 2004 ; puis aux Éditions Actes Sud, à la suite de La Brûlure, en un seul volume, 2018.
Douce-amère, roman, des Femmes, 1977.
Rose enfance, roman, Des Femmes, 1979.
Je ne veux plus aller à l'école, Des Femmes, 1980.
Bleu, je veux, Seuil, « points virgule », 1983.
Lettre à l’été, poèmes, Les Cahiers Bleus-Librairie Bleue, 1985.
Premières Alliances, récit, Seuil, 1988.
La Champagne. La belle Pouilleuse, éditions Autrement, 1988.
Rémuzor, roman, Actes Sud, 1994.
Paysages de l’insomnie (préface de Roger Grenier), roman, Climats/Flammarion, 2004.
Le 5 octobre 2019, remise du prix à Gisèle Bienne, auteur de La Malchimie, par Isabelle Autissier, en présence de Marie-Louise Gourdon, commissaire du Festival du Livre de Mouans-Sartoux, et de Françoise Nyssen, Directrice des Editions Actes Sud.
Colette Camelin, « Morale et éthique dans des romans de Gisèle Bienne et de Scholastique Mukasonga », Études françaises, vol. 53, no 3, , p. 105-126 (lire en ligne).
Catherine Rannoux (dir.), Gisèle Bienne, figures de l'altérité, Presses universitaires de Rennes, coll. « La licorne »,
Marguerite Le Clézio, « Bienne Gisèle », in Christiane P. Makward, Madeleine Cottenet-Hage (dir.), Dictionnaire littéraire des femmes de langue française : de Marie de France à Marie NDiaye, Karthala, 1996, p. 75-76