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Giuseppe Antonio Borgese fait ses études universitaires à Florence, puis, en 1903, cofonde la revue Leonardo[1], et de 1904 à 1906, prend la direction de la revue Hermes.
Son premier roman, Vie de Filippo Rubè (1921), est un classique de la littérature italienne : l'avocat Filippo Rubé, petit-bourgeois italien humilié après la Première Guerre mondiale, livre sa rancœur dans un monologue intérieur — qui est aussi celui de sa classe sociale — où se perçoit un discours si peu réflexif qu'il permet de comprendre comment l'humiliation d'un groupe de petits propriétaires a facilité l'avènement du fascisme. En 1927, le recueil de nouvelles Les Belles marque l'apogée de sa carrière d'écrivain.
Au début des années 1930, la montée du fascisme en Italie et son refus d'accepter la dictature fasciste contraignent Borgese à s'exiler aux États-Unis. Il y écrit des pamphlets accusateurs sur les dérives du fascisme, notamment dans Goliath : la marche du fascisme (1937), une condamnation courageuse rédigée dans un style percutant, mais dont l'analyse ne parvient pas à percer les causes historiques de la montée du régime fasciste.
En esthétique, Borgese s'oppose à la pensée de Benedetto Croce et se lance à la recherche d'une approche plus personnelle de l'art. Son essai sur Gabriele D'Annunzio (1909) s'attache aux aspects psychologiques et idéologiques du texte littéraire.
Publié en français sous le titre Rubé, traduit par Marthe-Yvonne Lenoir, Paris, Plon, 1928 ; rééd. dans une nouvelle traduction sous le titre Vie de Filippo Rubè, traduit par Muriel Gallot, Paris, Gallimard, coll. « L'Arpenteur », 1995 (ISBN2-07-073828-0)
I vivi e i morti, 1923
Publié en français sous le titre La Maison dans la plaine, traduit par Marthe-Yvonne Lenoir, Paris, Plon, 1931
Publié en français sous le titre La Ville inconnue, traduit par Elvira Todi, Paris, Desjonquières, coll. « Les Chemins de l’Italie », 1987 (ISBN2-904227-18-0)
Publié en français sous le titre Eva, traduit par Éliane Deschamps-Pria, Paris, Desjonquières, coll. « Les Chemins de l’Italie », 1988 (ISBN2-904227-29-6)
Publié en français sous le titre L'Italie contre l'Allemagne, traduit par M.T. Laignel, Paris, Payot, 1917
Guerra di redenzione, 1915
La guerra delle idee, 1916
L'Italia e la nuova alleanza, 1917
Publié en français sous le titre L'Italie et l'Humanité nouvelle, Paris, G. Crès, 1917
L'Alto Adige contro l'Italia, 1921
La tragedia di Mayerling, 1925
Goliath, the March of Fascism, 1937
Publié en français sous le titre Goliath : la marche du fascisme, traduit par Étiemble, Montréal, Éditions de l'Arbre, 1945 ; rééd., Paris, Desjonquières, coll. « Les Chemins de l'Italie », 1986 (ISBN2-904227-14-8)
Disegno preliminare di costituzione mondiale, 1949
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↑(en) Anna Baldini, « Allies and Enemies: Periodicals as Instruments of Conflict in the Florentine Avant-garde (1903–15) », in: Journal of European Periodical Studies, 3 (1), 2018, p. 7–11 — résumé en ligne.