Abbé |
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Cimetière Mojazza de Milan (d) |
Pseudonyme |
Ripano Eupilino |
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Giuseppe Parini, francisé Joseph Parini, né à Bosisio le et mort à Milan le est un poète italien[1].
Giuseppe Parini est l'une des figures les plus importantes du néoclassicisme avec Ugo Foscolo, Andrea Appiani ou Alessandro Manzoni.
Giuseppe Parini (à l'origine orthographié « Parino ») est né à Bosisio (rebaptisée « Bosisio Parini » en son honneur) en Brianza (Lombardie). Son père, un commerçant de soie, l'envoie à Milan sous la garde de son grand-père : là, il étudie chez les Barnabites à l'Académie Arcimboldi (it), tout en copiant des manuscrits pour vivre.
En 1741, son grand-père lui laisse une rente mensuelle, à la condition qu'il entre en sacerdoce. Parini est donc ordonné prêtre. Néanmoins ses études religieuses ne lui sont pas profitables, car il continue de travailler dans un cabinet d'avocat pendant son temps libre et il est peu réceptif à l'ancienne méthode pédagogique utilisée.
En 1752, il publie à Lugano, sous le pseudonyme de « Ripano Eupilino », un petit volume de versets choisis, Alcune poesie, qui assure son élection à l’Accademia dei Trasformati à Milan (sous le pseudonyme de Darisbo Elidonio) ainsi qu'à celle de l’Académie d'Arcadie à Rome.
Le Ministre plénipotentiaire autrichien de Milan, le comte Karl Joseph von Firmian, s'occupe de la promotion du poète, le nommant directeur de la Gazzetta di Milano, organe officiel du gouvernement autrichien et en 1769, en dépit des Jésuites, une chaire de belles-lettres est spécialement créée à l'école Palatine.
Sous l'occupation française de Milan, il est rémunéré en tant que magistrat par Napoléon, mais dès qu'il est à la retraite il reprend son activité littéraire et travaille à l'achèvement de Il Vespro et La Notte qui seront publiés après sa mort et qui composent Il Giorno.
Giuseppe Parini a été associé de l'Accademia della Crusca.
Giuseppe Parini est mort à Milan en .
L'œuvre de Parini a été perçue par les plus jeunes poètes comme une leçon de morale et de liberté de pensée en «il primo poeta della nuova letteratura che sia anche uomo, cioè che abbia dentro di sé un contenuto vivace e appassionato, religioso, politico e morale»[2] et «in lui l'uomo valeva più che l'artista»[3].
Ugo Foscolo, qui a rencontré Parini à Milan, le dépeint « comme une personne sérieuse et digne ».
Giacomo Leopardi le définit comme le « Virgile de l'Italie moderne »[4].