La commune était membre de la communauté de communes du Petit Caux. Celle-ci s'est transformée le en commune nouvelle sous le nom du Petit-Caux et les 18 communes qui constituaient l'intercommunalité deviennent des communes déléguées, reprenant le nom et les limites territoriales des anciennes communes[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 231 habitants, en évolution de +17,86 % par rapport à 2008 (Seine-Maritime : +0,48 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Église Saint-Martin (XIIIe-XVIe-XVIIe) : le chœur de l'église a conservé des fenêtres et des contreforts du XIIIe siècle. La nef principale a été réédifiée au XVIIIe siècle. Une aile méridionale, construction en grès comportant des cintres du style Renaissance, a été ajoutée au XVIe siècle par les religieux de Saint-Wandrille et porte le nom de chapelle des moines. Sur le mur sud, au-dessus de la partie porte, on peut voir un cadran solaire de grande taille.
Fonts baptismaux : bois, ferrures et pierre. Un capitulaire de Charlemagne, en 789, ordonne le baptême des enfants pendant leur première année. Les édifices destinés au baptême des catéchumènes, à l'extérieur des églises -la cérémonie du baptême est précédé d'une cérémonie d'exorcisme-, sont alors abandonnés au profit des fonts baptismaux installés dans une chapelle de l'église baptismale. La piscine est remplacée par une cuve baptismale.
Saint Martin : fin du XVIIe siècle (bois polychrome). Cette statue fait partie de l'ensemble du maître-autel, du retable et du tabernacle, où sont placés saint Nicaise et six chandeliers en bronze. Saint Martin, évêque de Tours (315-397), est surtout connu pour l'épisode du partage du manteau à Amiens. Enterré à Tours, le saint est le patron de nombreuses églises et il est imploré contre les maladies du carreau, de l'érésipèle, du ventre, de la vessie et de la petite vérole. Il est présenté ici en habits épiscopaux. Une autre statue de saint Martin, figurant l'épisode du manteau, est présente dans l'église.
Saint Nicaise : fin du XVIIe siècle (bois polychrome). Saint Nicaise fait également partie de l'ensemble du retable. La tradition rapporte que saint Nicaise a été le premier évêque de Rouen.
Bâtiment prieural XVIe siècle pierre et silex. Depuis longtemps, les moines de Saint-Wandrille possèdent le fief de l'église de Glicourt. Ce grand bâtiment s'appelle encore l'abbaye et porte les armes de l'abbaye de Saint-Wandrille.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑« Arrêté préfectoral du 26 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle du Petit Caux », Recueil des actes administratifs du département de la Seine-Maritime, no 122, , p. 198-201 (lire en ligne [PDF]).