Un monument a été érigé en l'honneur des 300 soldats américains de la 82e division aéroportée et de la 90e division d'infanterie tombés à Gourbesville[3].
Par décision du conseil de la commune nouvelle de Picauville, le statut de commune déléguée est supprimé à partir du [4].
En 2019, la commune comptait 166 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Gourbesville[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Manoir de la Cour de Gourbesville ou « petit château » (XVIe, XVIIe – XXe siècles). Incendié en 1944, il a été reconstruit après la Seconde Guerre mondiale. Un de ses accès passe par une barrière charretière. Le manoir est daté du XVe siècle[16] avec de nombreux remaniements jusqu'à une période récente. Les bâtiments annexes arborent d'intéressant décors. Il est inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[17].
Église paroissiale Notre-Dame (le transept nord lui est consacré), Saint-Hermeland, de style gothique (XIVe, XVe et XVIIIe siècles) avec ses trois autels (XVIIIe siècle), inscrite en 1986 à l'Inventaire général du patrimoine culturel[18]. Sur le mur extérieur de la sacristie, en trois endroits, sont insérées les armes, entourées de l'ordre de Saint-Michel, de Pierre Davy, marquis d'Amfreville, gentilhomme de la Chambre du Roi : d'azur au chevron d'or accompagné de trois harpes de même, celles du chef adossées[19]. L'église abrite dans la niche nord du maître-autel la statue de saint Hermeland en abbé (1er quart du XVIIe) classée au titre objet aux monuments historiques[20], un groupe sculpté sainte Anne (XIVe), un Chemin de croix (XXe), un lutrin (XIXe), une Vierge à l'Enfant (XVe).
Dans le cimetière, sont conservées les pierres tombales d'Adélaïde-Anne-Thérèse du Mesnildot (1767-1807), filleule de l'amiral de Tourville, avec gravées, dans la pierre, ses armoiries : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois croix d'or, 2 et 1, inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[21], et celle de son époux, Alexandre-Constantin de Saffray (1755-1817), capitaine de cavalerie, seigneur de Vimont : d'argent à trois fasces ondées de gueules[22].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN978-2-913920-38-5), p. 128.
↑Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN2-85480-543-7), p. 67.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 95.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 225.