C'est le premier gouvernement dirigé par le Hamas et le 10e gouvernement palestinien depuis la création de l'Autorité palestinienne en 1994. Dès sa formation, les États-Unis et le Canada, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, annoncent le boycott du nouveau cabinet. En 2006, les États-Unis réclament le remboursement de 50 millions de dollars versés à l'Autorité palestinienne en 2005 après la victoire du Hamas aux législatives de janvier. Le Canada a suspendu dans la semaine une aide annuelle directe d'un montant de 7,3 millions de dollars. Le , le gouvernement présente sa démission, Ismaël Haniyeh est chargé de former un cabinet d'union nationale.
En , le journal américain Vanity fait publier des documents qui prouvent que les États-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste[1], ont tenté d'évincer le Hamas après qu'il a remporté les élections en tentant d'armer une force palestinienne menée par des partisans du Fatah et dirigée par Mohammed Dahlan[2].