Reine | Élisabeth II |
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Premier ministre | Theresa May |
Premier secrétaire d'État | Damian Green (06-12/2017) |
Élection | 8 juin 2017 |
Législature | 57e |
Formation | |
Fin | |
Durée | 2 ans, 1 mois et 13 jours |
Parti politique | Conservateur |
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Ministres | 22 |
Femmes | 6 |
Hommes | 16 |
Chambre des communes |
317 / 650 |
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Chef de l'opposition | Jeremy Corbyn |
Le gouvernement May II (en anglais : Second May ministry) est le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord entre le et le , sous la 57e législature de la Chambre des communes.
Il est dirigé par la conservatrice Theresa May, vainqueure des élections générales à la majorité relative. Il succède au gouvernement May I et cède le pouvoir au premier gouvernement du conservateur Boris Johnson, désigné à la suite de la démission de Theresa May.
Ce gouvernement est dirigé par la Première ministre sortante Theresa May. Il est constitué par le Parti conservateur, qui dispose seul de 317 députés sur 650, soit 48,8 % des sièges de la Chambre des communes. Il bénéficie du soutien sans participation du Parti unioniste démocrate (DUP), qui dispose de dix députés, soit 1,5 % des sièges de la Chambre.
Il est formé à la suite des élections générales anticipées du 8 juin 2017.
Il succède donc au gouvernement May I, également constitué du seul Parti conservateur, qui disposait de la majorité absolue des sièges.
Le , Theresa May annonce qu'elle souhaite la convocation d'élections générales anticipées, pour lesquelles elle doit obtenir l'accord de la Chambre des communes à la majorité des deux tiers[1]. Celle-ci donne son aval le lendemain, après un court débat et par 522 voix pour et 13 contre, le scrutin étant organisé le suivant[2].
Le résultat donne la victoire aux conservateurs avec 317 députés[a] contre 262 au Parti travailliste mais conduit les vainqueurs à perdre leur majorité absolue en sièges[3]. Reconduite dans ses fonctions, Theresa May met en place son second gouvernement trois jours après la tenue des élections, le [4]. Elle conclut le suivant un accord de soutien sans participation avec le Parti unioniste démocrate, qui lui apporte l'appui de ses dix députés[5].
La Première ministre fait savoir le qu'elle a l'intention de démissionner deux semaines plus tard de ses fonctions de cheffe du Parti conservateur, et indique que l'élection pour la remplacer commencera le [6]. Deux mois plus tard, à l'issue d'un vote des adhérents du parti, l'ancien secrétaire d'État aux Affaires étrangères et ex-maire de Londres Boris Johnson est élu chef des conservateurs avec une très large avance sur son concurrent Jeremy Hunt[7].
Nommé Premier ministre le [8], Boris Johnson nomme aussitôt les membres de son premier gouvernement[9].