Le , la commune de Commeny fusionne avec Gouzangrez sous le régime juridique de la commune nouvelle[2]. Aucune commune déléguée n'est créée. Le chef-lieu est fixé à la mairie l'ancienne commune de Commeny[2].
Gouzangrez était la troisième commune la moins étendue du département, avec une superficie de seulement 0,77 km2. Avec 170 habitants en 2009, c'est en même temps la quinzième commune la moins peuplée du Val-d'Oise[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Gouzangrez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].
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Du XVe au XVIIIe siècle, Gouzangrez est une seigneurie appartenant à la famille de Soulfour. C'est la raison pour laquelle les armes de la ville sont identiques à celles que portait la famille de Soulfour. Cette famille a donné, notamment, des échevins à la ville de Paris, un président au Parlement, ami du cardinal de Bérulle et de Saint-François de Salle. La terre de Gouzangrez, après la mort du dernier Soulfour en 1749, est héritée par la famille de Butler, alliée aux Soulfour en 1716. Jean-Baptiste de Butler (1717-1755), s'intitulait seigneur de Gouzangrez en 1760[18].
En 2022, le maire déplore l'absence de ressources fiscales et son conseil municipal opte pour une fusion avec Commeny[19] ; le 16 mai 2023, les deux conseils municipaux votent favorablement pour la constitution d'une commune nouvelle sans création de communes déléguées.
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Marines de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny [21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Elle réunit une nef unique romane très simple de la fin du XIe siècle à un transept et un chœurgothiques du second quart du XIIIe siècle. Le portail primitif a été remplacé par le portail roman actuel au début du XIIe siècle, au plus tard au cours des années 1120. Ce portail, flanqué de quatre colonnettes à chapiteaux identiques, constitue l'élément le plus intéressant de l'église à l'extérieur. Sa silhouette assez typique est toujours celle du XIIIe siècle, mais l'étage de beffroi du clocher en bâtière central a été reconstruit sans style à l'époque moderne, et le croisillon nord est en grande partie néo-gothique. À l'intérieur, la nef et les bras du transept ont été redécorée dans le même goût, tandis que la croisée du transept conserve son architecture gothique élégante d'origine, abstraction faite de la voûte. Le chœur, dont l'important développement en longueur peut s'expliquer par la double fonction de l'église comme église priorale et paroissiale, a été revoûté à la Renaissance, et se présente donc dans un style éclectique. Avec le logis de l'ancien prieuré mitoyen du croisillon sud, et l'enclos du cimetière avec sa croix du XIIIe siècle l'église forme un ensemble remarquable, qui marque fortement l'identité du village du fait de son implantation à la périphérie de celui-ci[28],[29].
Soubassement de l'ancienne croix de cimetière (inscrite monument historique par arrêté du [30])
Il est rond et se compose de quatre paliers successifs, évoquant un escalier. Ce soubassement porte un socle avec un fût cylindrique tout simple, et au sommet, une croix en fil de fer rudimentaire. Cette croix ne présente pas de statuette.
On peut également signaler :
Ancien prieuré Sainte-Geneviève, à côté de l'église : C'est une ancienne dépendance de l'abbaye Saint-Vincent de Senlis. Seul subsiste le logis, avec des éléments du XVIe et du XVIIe siècle. Il constitué le prolongement du croisillon sud du transept de l'église[29].
La ferme de l'ancienne distillerie, le long de la Chaussée Jules-César, marquée par sa haute cheminée. L'exploitant y vend diverses spécialités gastronomiques locales, telles que des moutardes aromatisées ou des lentilles de Gouzangrez[31]
Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN2-84234-056-6), « Gouzangrez », p. 998–999
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Gouzangrez, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN2-905684-23-2), p. 159-160.
↑ ab et cJacques Sirat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Gouzangrez », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 998-999 (ISBN2-84234-056-6).
↑« Une nouvelle moutarde et de succulents gâteaux à la Ferme de Gouzangrez : La famille Delacour, qui gère le commerce, propose désormais une gamme de dix moutardes. D'autres produits du terroir, comme les lentilles, sont également disponibles ! », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).