Cet article concerne la commune de Graignes avant la fusion de communes en 2007 et le village de Graignes après. Pour la commune résultant de la fusion, voir Graignes-Mesnil-Angot.
Cet article est une ébauche concernant une ancienne commune de France.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Grania entre 1109 et 1113, Sancto Michaele in Grania en 1277[2], Graignes entre 1753 et 1785[3].
François de Beaurepaire rapproche les formes anciennes de Graignes de celles de Grand (Vosges; Granno à l'époque mérovingienne) et de Grane (Drôme)[4]. L'auteur estime que l'on retrouve également le radical gran-, dans le nom de Guernesey (Greneroi au XIe siècle) et se référant à Grannos, dieu celtique.
On notera que le -s final de Graignes, non étymologique, est d'apparition très tardive : on le relève en effet pour la première fois sur la carte de Cassini (1753/1785), puis il s'impose rapidement à l'époque de la Révolution[3].
Mémorial franco-américain inauguré le sur le site de l'ancienne église de Graignes détruite en 1944[5].
Hippodrome du Vieux-Château bâti à l'emplacement du vieux château détruit en 1944.
Église Saint-Michel (XXe siècle) inscrite au monuments historiques en [10]. Elle fut construite de 1956 à 1958 selon les plans des architectes Pison, Martinet et Maublanc. Elle abrite une tapisserie de Chapuis inscrite aux monuments historiques, et une verrière (XXe) de Chapuis et Razin.
Stèle érigée en mémoire du 507e RIP qui a libéré la commune.
Maisons traditionnelles du pays au Bas-Vernay et au Haut-Vernay.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 97.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 230.