Réalisation | Rebecca Zlotowski |
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Scénario |
Gaëlle Macé Rebecca Zlotowski |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Les Films Velvet |
Pays de production | France |
Genre | Romance |
Durée | 94 minutes |
Sortie | 2013 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Grand Central est un film d'amour français coécrit et réalisé par Rebecca Zlotowski, sorti en 2013.
Le film a été présenté au festival de Cannes dans la catégorie Un certain regard en [1]. Il sort en salles le [2].
Il a aussi été présenté au Festival international du film du Kerala 2014.
Gary, un jeune ouvrier peu qualifié, est embauché par un sous-traitant dans une centrale nucléaire de la vallée du Rhône. Enrôlé dans l'équipe par Gilles, le chef, et Toni, l'ancien, Gary découvre que la contamination radioactive n'est pas juste un facteur prédisposant à contracter une maladie, mais aussi un danger de tous les jours. Parallèlement, il commence à vivre une histoire d'amour secrète avec Karole, la fiancée de Toni.
Le film est tourné pendant l'été 2012 à la centrale nucléaire de Zwentendorf (Autriche) et aux abords de la centrale nucléaire de Cruas[5].
« À la fois politique et sombrement romanesque (l’idylle contrariée entre Gary et Karole est elle aussi l’objet de lourdes menaces), Grand Central, aux antipodes d’un intimisme parisien toujours très prisé par le cinéma national, évoque parfois, versant 2013, l’univers ouvrier et prolétaire qui inspirait en leur temps, les années 30-40, Jacques Becker, Jean Grémillon ou Jean Renoir. »
— Olivier De Bruyn, Rue 89[3]
« Une histoire, donc, de prolétaires à la puissance x (le corps des hommes considéré comme déchet, la mort qui les prend plus vite), terrifiante sur la réalité de notre époque, mais magnifiée par l'amour interdit qui réunit les deux jeunes gens. Il y a là, à la fois, une grande intelligence et une grande virtuosité, qui font parfois oublier à la cinéaste la nécessité de nourrir ses personnages et le lien qui se tisse entre eux. Ce soupçon d'arbitraire est la rançon d'une impériosité qui est une qualité assez rare chez les cinéastes français. »
— Jacques Mandelbaum, Le Monde[7]