Grignols | |||||
Le château de Grignols. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Patrick Gueysset 2020-2026 |
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Code postal | 24110 | ||||
Code commune | 24205 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grignolais | ||||
Population municipale |
668 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 00″ nord, 0° 32′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 68 ou 69 m Max. 207 m |
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Superficie | 20,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Astier | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | mairiedegrignols.com | ||||
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Grignols [ɡʁiɲɔl] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
De 1790 à 1829, la commune a été chef-lieu du canton de Grignols.
La commune de Grignols est située dans l'ouest du département de la Dordogne, en Périgord central, à proximité du Landais.
Arrosé par le Vern et traversé par la route départementale (RD) 107, le bourg de Grignols se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'est de Neuvic, sept kilomètres au sud de Saint-Astier et dix-huit kilomètres au sud-ouest de Périgueux.
Le territoire communal est desservi par la RD 44 qui suit la vallée du Vern et la RD 107, axe nord-sud menant à Villamblard.
Le sentier de grande randonnée GR 361 traverse le territoire communal du nord au sud sur plus de six kilomètres, passant par le bourg et longeant le château de Grignols.
Grignols est limitrophe de neuf autres communes dont celle de Villamblard au sud sur environ 500 mètres. Au sud-ouest, le territoire de Saint-Séverin-d'Estissac est éloigné d'environ 800 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Grignols est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène |
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Miocène | non présent | ||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68[5] ou 69 m[Note 1], à l'extrême ouest, au confluent du Jaures et du Vern, là où ce dernier quitte la commune et sert ensuite de limite entre celles de Neuvic et de Vallereuil, et 207 m[5] en deux endroits : au nord-est, au lieu-dit la Combe, et à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit les Assalets, en limite de Saint-Jean-d'Estissac[6], [7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,41 km2[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,07 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Vern, le Jaurès, le Bernou, le Loumagne, le ruisseau de Pavie et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic[16]. Il traverse la commune d'est en ouest sur cinq kilomètres et demi.
Son affluent le Jaures arrose le sud et l'ouest de la commune sur plus de cinq kilomètres, servant presque intégralement de limite territoriale face à Jaure et Vallereuil.
Deux affluents de rive gauche du Jaures baignent le sud-ouest du territoire communal : le Bernou sur plus de deux kilomètres dont un kilomètre et demi en limite de Saint-Jean-d'Estissac et de Jaure en deux tronçons, et le Loumagne qui sert de limite naturelle sur un kilomètre et demi face à Saint-Jean-d'Estissac et Vallereuil.
Dans le nord-est, le ruisseau de Pavie, autre affluent de rive gauche de l'Isle, marque la limite territoriale sur 500 mètres avec Montrem.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 17 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[27].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[29].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d’après l'INPN[30].
Cependant, il existe une ZNIEFF de type 1[Note 5] qui concerne certains coteaux du Vern[31],[32], notamment trois petites zones distinctes totalisant près de 80 hectares, au nord de la route départementale 44, près des lieux-dits la Genèbre, les Landes et le Vignaud. Celles-ci représentent environ 16 % de la superficie totale de cette ZNIEFF où une espèce déterminante de plantes et quatre espèces d'oiseaux protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne ont été répertoriées[31].
Il existe également une ZNIEFF de type 2[Note 6] « Vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern » qui concerne notamment toute la vallée du Vern depuis l'amont de Bordas jusqu'à sa confluence avec l'Isle[33]
Au , Grignols est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[35]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (20,9 %), terres arables (3,2 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre le bourg de Grignols proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :
Le territoire de la commune de Grignols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
Grignols est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 89,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Les premières mentions écrites connues du lieu datent du XIe siècle sous les formes Granol en 1072 puis Grainol en 1099[48]. Du XIIe au XVIIe siècle, de nombreuses variantes se succèdent : Granolium (1135) et Granolhium (1245) en latin, Granolh (fin du XIIe siècle), Greniols (1310), Grignaux (1450), Grouignoulx (1503), Grignoulx (1675)[49]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Grignol[50]. La graphie actuelle, Grignols, ne date que du XIXe siècle[49]. À cette époque, le vicomte Alexis de Gourgues propose une étymologie basée sur « Gri-Neuf », qui signifierait Château-Neuf[51],[49], mais dénuée de réalité historique[52]. Deux autres hypothèses paraissent plus plausibles : soit à partir d'un nom de personnage gaulois, Grannus, avec suffixe °-ialo (signifiant alors « champ (ou clairière) de Grannus »), soit un dérivé du latin granum (grain), en rapport avec un bâtiment agricole[49].
En occitan, la commune porte le nom de Granhòu[53],[54].
Le territoire communal a connu une occupation humaine au Néolithique puis à l'époque gallo-romaine (trois restes de villas découverts à Pérignol, à la Rebière et face au bourg, en rive droite du Vern)[52].
Un premier château en bois[52], le Château-Vieux (Chastel Vieilh attesté en 1258)[55], est implanté au Ve ou VIe siècle à l'emplacement où subsistent trois mottes castrales[52] et les vestiges d'une tour du Xe siècle)[55], entre le Soutenac et le Puy de Lagarde.
À la suite des invasions normandes, un nouveau château est bâti (Castrum novum de Granolhio, cité en 1278)[52], à partir du XIIe siècle, à proximité de la route Bordeaux-Périgueux qu'il pouvait surveiller[56].
La seigneurie de Grignols est acquise par les comtes de Périgord, par le mariage vers 1060 d'Aldebert II de Périgord avec Asceline de Salignac de Grignols, fille de Boson de Grignols (seigneur de Grignols et de Neuvic).[réf. nécessaire]. Au XIIIe siècle, Archambaud II, comte de Périgord, fait don de la seigneurie à « Boson de Grignols, également dit Boson Talleyrand »[57]. C'est cette famille de Talleyrand qui conservera alors le titre de seigneur, puis comte, de Grignols jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Au XIVe siècle, Grignols est le siège d'une châtellenie composée de dix paroisses : Bourrou, Bruc, Grun, Jaure, Manzac, Neuvic, Saint-Léon, Saint Paul de Serre, Vallereuil et Villamblard[51]. Sous tutelle anglaise en 1303, le château est assiégé pendant la guerre de Cent Ans, et pris par le maréchal Louis de Sancerre en 1376[57]. Il fait encore l'objet d'un siège en 1594, lors de la jacquerie des croquants[56]. En 1613, la seigneurie de Grignols est érigée en comté. En 1652, durant la Fronde, les éléments défensifs du château sont démolis par les troupes du Grand Condé[56].
Jadis existaient dans le bourg même l'église Sainte-Foy (Ecclesia Sanctae Fidis), mentionnée en 1381 et la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix (Capella Beatae.Mariae de Granhiolo), dont il ne reste rien de nos jours[réf. nécessaire]. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Bruc de Grignol(s) (Bruc, siège de la paroisse, à quelques centaines de mètres du bourg de Grignols) dépend encore de la châtellenie de Grignols[58].
Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Bruc de Grignol(s) prend le nom de Grignol(s)[Note 9].
Dès 1790, la commune de Grignols est le chef-lieu du canton de Grignols qui dépend du district de Périgueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[5], dont la population lors du recensement précédent de 1821 était près du double de celle de Grignols.
Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[59].
Fin 2002, Grignols intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].
En 2016, la commune de Grignols est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Jaure et Manzac-sur-Vern[65] au niveau des classes de primaire[66].
Jaure n'a plus d'école ; Grignols s'occupe de la grande section de maternelle, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2) ; Manzac-sur-Vern accueille les enfants en petite et moyenne sections et en cours moyen (CM1 et CM2)[67].
Dans le domaine judiciaire, Grignols relève[68] :
Les habitants de Grignols se nomment les Grignolais[69].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[71].
En 2022, la commune comptait 668 habitants[Note 12], en évolution de +1,37 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 309 personnes, soit 47,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (51) a très fortement augmenté par rapport à 2010 (20) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,5 %.
Au , la commune compte quarante-sept établissements[74], dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, sept dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[75].
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Blason | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |