Grisy-Suisnes | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des rivières et châteaux |
Maire Mandat |
Jean-Marc Chanussot 2020-2026 |
Code postal | 77166 |
Code commune | 77217 |
Démographie | |
Gentilé | Grisysoliens |
Population municipale |
2 749 hab. (2021 ) |
Densité | 150 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 00″ nord, 2° 40′ 00″ est |
Altitude | Min. 56 m Max. 106 m |
Superficie | 18,34 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Grisy-Suisnes (ville isolée) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontenay-Trésigny |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | grisy-suisnes.fr |
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Grisy-Suisnes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
La commune est située à environ 5,2 kilomètres par la route[1],[Note 1] à l’est de Brie-Comte-Robert[Carte 1].
Brie-Comte-Robert | Chevry-Cossigny | Presles-en-Brie | ||
N | Coubert | |||
O Grisy-Suisnes E | ||||
S | ||||
Évry-Grégy-sur-Yerre | Soignolles-en-Brie |
L'altitude de la commune varie de 56 mètres à 106 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 99 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,16 km[7].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Grisy-Suisnes comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2],[17],[Carte 2], la « forêt de la Léchelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du département[18].
Au , Grisy-Suisnes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grisy-Suisnes[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[21]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 116 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[24] (source : le fichier Fantoir).
Cordon est un hameau de la commune de Grisy-Suisnes. Cordon est situé à 2 km de Suisnes.
Le Chemin vert est situé entre Brie-Comte-Robert et Coubert, il y a en tout 10 kilomètres de chemin de terre, il y a beaucoup de gens qui cherchent du calme, faire du vélo, une balade en amoureux, et pour les grandes randonnées. Il emprunte le trajet de l'ancienne ligne de chemin de fer entre Paris-Bastille et Verneuil-l'Étang. Il a été rebaptisé depuis le Chemin des Roses.
Le Petit-Grisy est un lieu-dit de la commune de Grisy-Suisnes.
Le Petit-Grisy est situé à 30 km de Paris sur la départementale 319, à 3 km de Brie-Comte-Robert et à 4 km de Coubert. Son accès est facilité par la présence des autoroutes : l'A4, l'A5, l'A6 et la Francilienne (N 104). Un autobus permet d'aller à Brie-Comte-Robert et à Melun.
Suisnes est un lieu-dit de la commune de Grisy-Suisnes.
Suisnes est situé à 30 km de Paris près de la départementale 319, à 3 km de Brie-Comte-Robert et à 4 km de Coubert ; à côté, il y le lieu-dit le Petit-Grisy.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,8% ), forêts (21% ), zones urbanisées (7,3% ), zones agricoles hétérogènes (3,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 1 072 dont 86,1 % de maisons et 11,6 % d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84 % contre 14 % de locataires et 1,9 % logés gratuitement[29].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Grisy en Brie en 1258[30] ; Grisacum en 1352[31] ; « La seigneurie de Grisy, sise en Brie » en 1468[32] ; Grizy en 1671[33].
Grisy : Pays de grès sur les buttes dominant la rivière Barbançonne[34].
Suisnes : du gaulois sedo (hauteur) et durum (forteresse)[34].
Le château de la Grange-le-Roi n'est pas bâti par François Ier, comme on le croyait : le nom « Le Roi » évoque en fait un des propriétaires du XVIe siècle, comme on va le voir. La terre de La Grange (la Granche) fut d'abord pour moitié sous la suzeraineté, d'une part des comtes de Champagne et de Brie (dont Jeanne), et d'autre part des vicomtes de Melun ; et le premier seigneur de la Grange semble avoir été Ansellus ou Ancellus de Granchia, au début du XIIIe siècle, chevalier de la châtellenie de Corbeil et vavasseur. Vers 1319, un dénommé Nevelon ou Nivelon, changeur et bourgeois de Paris, devient propriétaire de la Grange à laquelle il donna son nom : La Grange-Nivelon. Il appartint ensuite à Jean de Tournelle en 1391 ; à Jacques de Villiers (-Le Bel) en 1458 ; à Artus de Girosme ; à la famille Le Picart, issus de la bourgeoisie d'office parisienne, de la 2e moitié du XVe siècle au XVIe siècle ; à Jacques Le Roy en 1579/1581, Grand-louvetier de France, gouverneur et comte engagiste de Melun, qui lui donne son nom : La Grange-Le Roy ; aux Brulart de Sillery en 1615 (Noël Brulart, suivi de son petit-neveu Pierre de Bullion). La seigneurie et le château sont acquis en mai 1652 par les Le Lièvre, issus du négoce parisien puis membres de la noblesse de robe, qui en prennent le nom : Le Lièvre de La Grange ; ils en sont marquis en juin 1659 — ils étaient déjà marquis de Fourilles en Bourbonnais depuis 1652 — et détiennent le domaine jusqu'au XIXe siècle (cf. les généraux napoléoniens Adelaïde-Blaise-François et son frère Armand-Charles-Louis)[35].
Au XIXe siècle, jusque dans les années 1970, Grisy-Suisnes vit de la culture de la rose. Les établissements Cochet en expédient dans l'Europe entière. Une ligne de chemin de fer spéciale relie Grisy-Suisnes à Paris pour livrer des roses fraîches aux Halles. Le pic de l'activité est de mai à juillet.
En 2005, la commune a reçu la mention « Ville Internet »[36].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [37],[38].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Grisy-Suisnes est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée[39],[40],[41].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[39],[43].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [39],[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 2 749 habitants[Note 7], en évolution de +16,29 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le culte catholique est célébré en l'église Notre-Dame-des-Roses d'architecture moderne.
Football : l'Union Sportive de Grisy Suisnes (USGS) a été créée en 1996. l'USGS a trouvé son rythme de croisière à partir de l'an 2000. Les Anciens de Grisy Suisnes ont réalisé 3 montées successives de division passant de la deuxième division de District en 2006 (sud Seine et Marne) à la Promotion d'Honneur en 2009 (Ligue de Paris Ile-de-France). L'année 2009, au-delà de la montée en régionale, a été marquée par le premier trophée du club puisque l'USGS a remporté la coupe des Anciens sud Seine et Marne.
L'USGS a lancé depuis 2007 un jumelage sportif avec le club de Digosville dans la Manche.
Historique :
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 8] de la commune était de 973 (dont 80 % imposés), représentant 2 558 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 760 euros[49], le 1er décile[Note 9] étant de 16 520 euros avec un rapport interdécile de 2,8[Note 10].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 400, occupant 1 249 actifs résidants (dont 16,5 % dans la commune de résidence et 83,5 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,6 % contre un taux de chômage de 5,4 %. Les 22,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 5,8 % pour les autres inactifs[50].
Au , le nombre d’unités légales (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 230 dont 13 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 55 dans la construction, 63 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 6 dans l’Information et communication, 4 dans les activités financières et d'assurance, 6 dans les activités immobilières, 43 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 26 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 14 étaient relatifs aux autres activités de services[51].
En 2021, 41 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 24 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[52].
Grisy-Suisnes est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[53].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[54]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 48 en 1988 à 10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 27 ha en 1988 à 111 ha en 2010[53]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Grisy-Suisnes, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[53],[Note 12] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 48 | 30 | 10 |
Travail (UTA) | 172 | 101 | 20 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 315 | 1 145 | 1 109 |
Cultures[55] | |||
Terres labourables (ha) | 1 235 | 1 099 | 1 099 |
Céréales (ha) | 746 | 603 | 607 |
dont blé tendre (ha) | 480 | 447 | 482 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 215 | 88 | 59 |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 36 | 58 | 114 |
Élevage[53] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 13]) | 45 | 10 | 2 |
La commune compte sept monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[56] :
Musée de la Rose (dans l'ancienne gare)[64].