Les grégarines (sous-classe des Gregarinasina ou Gregarinea, du latingrex troupeau) sont des micro-organismes protistes, faisant partie des apicomplexés Apicomplexa.
C'est Léon Dufour, au XIXe siècle qui a proposé le nom de grégarine pour désigner des parasites « vivant en grand nombre » selon sa définition dans l'intestin de divers insectes.
Aimé Schneider qui donna son nom à quelques espèces de grégarines ;
Jean Théodoridès, entré au CNRS en 1949, il effectua la majeure partie de sa carrière au laboratoire d'évolution des êtres organisés. Pendant plus de trente ans, il y poursuivit l'étude des grégarines, classe des apicomplexa exclusivement représentée chez les invertébrés. Il restera le spécialiste mondial de ces protozoaires parasites auxquels il a consacré près de 100 publications. Avec Pierre-Paul Grassé, il entreprit en 1955 l'étude des grégarines en microscopie électronique et c'est ce matériel qui révéla la présence de l’ergastoplasme chez les protozoaires ;
Isabelle Desportes est actuellement la grande spécialiste française des grégarines.
Schneider, A.; Contribution à l'étude des Grégarines. Thèse. Typ . A. Hennuyer Paris 1876 In 8, , 116 pp., (1 f), 7 planche hors texte. Broché. Thèse soutenue le à la Faculté des Sciences de Paris. Examinateur : Lacaze-Duthiers.
Léger, Louis, 1843-1923 Recherches sur les grégarines. (1892)Lire en ligne : [1]
Beneden, Edouard van, Rech. sur l'évolution des Grégarines (Bullet. de l'Acad. royale de Belgique 1871);
(en) [2]Studies on gregarines, including descriptions of twenty-one new species and a synopsis of the eugregarine records from the Myriapoda, Coleoptera and Orthoptera of the world (1916])
Beklemišev ↑. base d'anatomie comparée invertébrés. Volume 1. Promorfologiâ. M:science. — 1964. — avec 432.2.1
L'Œuvre scientifique de Jean Théodoridès (spécialiste des grégarines) Rousset Jean-Jacques ; Desportes-Livage Isabelle, Histoire des sciences médicales ISSN 0440-8888, 2001.