Grézels

Grézels
Grézels
Hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble
Maire
Mandat
Sébastien Perez
2020-2026
Code postal 46700
Code commune 46130
Démographie
Population
municipale
231 hab. (2021 en évolution de −2,53 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 34″ nord, 1° 09′ 12″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 256 m
Superficie 10,79 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Puy-l'Évêque
Législatives Première circonscription
Localisation
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Grézels

Grézels est une commune française située dans le sud-ouest du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot, le ruisseau de Saint-Matré et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Grézels est une commune rurale qui compte 231 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 767 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Grezelois ou Grezeloises.

Géographie

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Commune située dans le Quercy, sur la rive sud du Lot, située à l'ouest de Cahors. Elle s'étend de la plaine du Lot jusqu'en haut de Cévennes (collines abruptes) qui domine la vallée.

Communes limitrophes

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Grézels est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Bélaye, Floressas, Lagardelle, Pescadoires, Puy-l'Évêque et Porte-du-Quercy.

Communes limitrophes de Grézels[1]
Puy-l'Évêque Pescadoires Lagardelle
Floressas Grézels[1]
Le Boulvé Bélaye

Hydrographie

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La commune est située au bord d'un méandre formé par le Lot qui lui sert de frontière naturelle dans sa partie nord-ouest avec la commune de Puy-l'Évêque. Elle est aussi arrosée par le Ruisseau de Saint-Matré un de ses affluents.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 079 hectares ; son altitude varie de 80 à 256 mètres[2].

Voies de communication et transports

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Accès avec la RD 811 (ex RN 111) puis prendre la route départementale D 207 ou la D 44 et D 8.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglars-Juillac à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[9] :

  • le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[10] ;
  • les « pelouses sèches du pech Carlat et prairies humides du Saint-Matré » (134 ha), couvrant 4 communes du département[11],
  • le « plateau de Floressas, combe de Lagard Basse, coteaux attenants et coteaux de Grézels » (1 114 ha), couvrant 6 communes du département[12] ;

Au , Grézels est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), terres arables (8 %), prairies (6,3 %), cultures permanentes (5,7 %), eaux continentales[Note 2] (1,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Grézels est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot et le ruisseau de Saint-Matré. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2003 et 2007[17],[14].

Grézels est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grézels.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[19]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 219 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 211 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[14].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 3] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[23] et 296 millions de mètres cubes[24]. À ce titre, elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[25].

Le toponyme Grézels formé de gres et du suffixe diminutif -el. Il est dérivé du germanique griot, greot ou grés. Ces mots désignent sur le causse un lieu dont le sol pauvre est constitué de peu de terre et de petits cailloux[26].

L'histoire de Grézels est liée au château de la Coste[27].

Ce château a été construit au XIIIe siècle. Il faisait partie d'un réseau de tours surveillant l'entrée occidentale des terres épiscopales qui allaient de Puy-l'Évêque à Cahors (dont Puy-l'Évêque, Lagardelle et Belaye). Il fut donné à la famille Guiscard (descendants des Hauteville, une famille d'aventuriers normands) pour services rendus pendant la Croisade contre les Albigeois. Ce château (en fait, pas beaucoup plus qu'une tour) fut endommagé pendant la guerre de Cent Ans.

Il a connu une première restauration au XIVe siècle mais, comme les Guiscard étaient catholiques, les protestants d'Henri de Navarre (futur Henri IV) le pillèrent.

Il fut complètement transformé au XVIIe et tomba à l'abandon après la Révolution (vendu comme bien national). Il faudra attendre 1960 et les propriétaires actuels pour qu'il connaisse une véritable restauration de la version du XVIIe siècle, pas encore intégralement achevée.

Le village, d'abord sous le château, descendit dans la plaine du lot, attiré par la grande activité aux abords de la rivière, jusqu'à l'avènement du chemin de fer.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'Évêque.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Louis Garrigou    
1791 1813 François Raymond Boscas    
1813 1818 Raymond Hilaire Etienne Boscas    
1818 1830 Jean-baptiste Boscas    
1830 1843 François Carrié    
1843 1845 Arnaud Bernadou    
1845 1846 Antoine Aldebert    
1846 1860 Jean Prady    
1860 1876 Jean Jacques Dieudonné Prady    
1876 1910 Charles Léonce Carrié    
1910 1924 Jean Félix Molinié    
1924 1929 Théophile Roussy    
1929 1948 Léonce Nouvel    
1948 1953 Edmond Quenot    
1953 1977 Maurice Coutrix    
1977 2001 Michel Roux    
2001 2004 Pierre Carrié    
2004 2020 Nicole Leclerc-Bortot    
2020 En cours Sébastien Perez    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 231 habitants[Note 4], en évolution de −2,53 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
640720718767767741719678702
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
664662683651648605580531523
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
486462381338318321321322295
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
286275235255243265221257224
2021 - - - - - - - -
231--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
Rang de la commune dans le département 131 181 157 156 170 191 193 175
Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

Enseignement

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Grézels fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

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Activités sportives

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Chasse, pétanque,

Écologie et recyclage

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En 2018, la commune compte 109 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 210 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 190 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5 % 9,1 % 10 %
Département[I 8] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 129 personnes, parmi lesquelles on compte 72 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 28 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 44 en 2013 et 49 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %[I 11].

Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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20 établissements[Note 7] sont implantés à Grézels au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 20 entreprises implantées à Grézels), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

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La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 15 13 11 10
SAU[Note 9] (ha) 230 250 250 170

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 15 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 13 en 2000 puis à 11 en 2010[41] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 33 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[42],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 230 ha en 1988 à 170 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 17 ha[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason à dessiner Blason
De gueules au chevron d'or chargé d'un soleil du champ, accompagné en chef de deux roses d'argent et en pointe d'une branche d'or posée en pal et mouvant de la pointe[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Grézels ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Grézels » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Grézels » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Grézels » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Grézels » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Grézels et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Liste des ZNIEFF de la commune de Grézels », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « ZNIEFF le « cours inférieur du Lot » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF les « pelouses sèches du pech Carlat et prairies humides du Saint-Matré » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF le « plateau de Floressas, combe de Lagard Basse, coteaux attenants et coteaux de Grézels » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Grézels », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Grézels », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. Article R214-112 du code de l’environnement
  23. « barrage de Grandval », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  24. « barrage de Sarrans », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  26. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 112.
  27. A vau Lot, Jacques Roger, Pradines, édité par lui-même, 2001
  28. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  29. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Les maires de Grézels », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  36. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  40. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  41. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Grézels - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot » (consulté le ).
  43. Yves Bruand, Le château de La Coste à Grézels, p.325-331, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989, Société française d'archéologie, Paris, 1993
  44. « Château de La Coste », notice no PA00095107, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Orgue », notice no PM46000165, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Église paroissiale Saint-Jean », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  47. Armorial de France, p. 20835

Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).