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Guillaume Isidore Baron, comte de Montbel est né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort en 1861 à Frohsdorf (Autriche).
Son père meurt sur l'échafaud révolutionnaire, et lui-même montre très tôt des signes de son fervent zèle royaliste. Il s'engage ainsi dans les Volontaires Royaux en 1815, et est placé sous la surveillance de la police impériale durant les Cent-Jours.
Nommé maire de Toulouse à la Restauration[1], il est ensuite élu député du second arrondissement de Haute-Garonne en 1827. Membre de la commission chargée d'examiner le projet de loi sur la presse périodique, il combat avec acharnement la liberté de la presse. Plus tard, il combat également comme « ruineuse et romanesque » l'intervention des Grecs.
Il entre au gouvernement Polignac le en tant que ministre des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction publique ; le , il quitte ce ministère pour l'Intérieur ; enfin, le , il passe aux Finances. À ce titre, il cosigne les Ordonnances de Juillet.
Après la Révolution, il émigre à Vienne, en Autriche. Décrété d'accusation le , il est compris par contumace dans l'arrêt condamnant les anciens ministres du roi à la mort civile et à la prison perpétuelle.
Amnistié par le ministère Molé en 1837, il serait, selon certaines sources[2], revenu en France et se serait tenu à l'écart des choses publiques. Mais cela est tout à fait improbable : les Souvenirs publiés par son petit-fils Guy de Montbel ne le mentionnent pas ; il est resté à Frohsdorf auprès du « comte de Chambord » ; il s'y marie (3e union) le avec Alix de Gain de Montaignac, qui lui donne trois fils[3], dont Paul qui naît à Frohsdorf le . C'est à Frohsdorf qu'il meurt en 1861. La date exacte de sa mort diffère selon les sources : il est mort le selon la notice de son petit-fils Guy de Montbel[4], mais le selon de nombreuses sources, qui semblent cependant reposer sur la notice du Dictionnaire des parlementaires.
Il a été élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux de Toulouse en 1822, au fauteuil 8 en remplacement de Barthélemy Jouvent.