Il est controversé en raison de sa défense de Vladimir Poutine, accusé de servir de relais à la propagande du Kremlin, notamment à propos de l'Ukraine et de la Syrie.
Il suit ses études secondaires de 1975 à 1979 à Genève. Pendant cette période, il fonde la revue universitaire Courants dont il est également rédacteur en chef[3].
Ayant obtenu son diplôme en sciences politiques, il effectue un premier stage au Journal de Genève de 1980 à 1983[réf. nécessaire]. Il travaille ensuite au Temps stratégique jusqu'en 1989, à Bilan jusqu'en 1990, puis au Nouveau Quotidien de 1991 à 1992, pour finalement se retrouver directeur et rédacteur en chef de la Tribune de Genève, à la suite de l'acquisition de ce quotidien par le groupe Edipresse[réf. nécessaire]. Dans le cadre de travaux de l'UNESCO, il propose de créer un serment déontologique des journalistes[3].
En 1998, Guy Mettan est évincé de son poste à la Tribune de Genève.
En 1996, il crée et anime le Business Club Romand à Zurich. En 1998, il préside la Fondation EMA « qui a pour but d'offrir aux pays du Sud un meilleur accès aux capitaux, aux technologies et aux marchés internationaux »[15].
En 2001, il est nommé vice-président de la Chambre de commerce Suisse-Afrique de l’Ouest, en 2005 de la Joint Chambers of Commerce Suisse-Russie puis en 2006, président de la Croix Rouge genevoise. La même année, il fonde le Club suisse de la presse, controversé[16], dont il est président puis directeur exécutif. Il quitte cette fonction à la fin 2019[17].
En parallèle, il est également fondateur et coordinateur du Festival francophone de philosophie de Saint-Maurice, au Valais[18].
Guy Mettan est membre du GIPRI, un institut de recherche pour la paix aux positions pro-Kremlin[19].
Guy Mettan est régulièrement décrit comme étant conciliant avec la politique de Vladmir Poutine ou « pro-russe »[20]. Selon le défenseur des droits humains Florian Irminger, « on ne peut pas ignorer qu'au niveau international, Guy Mettan est reconnu comme un apologiste du gouvernement de Vladimir Poutine »[21],[22],[19]. Il est également accusé de partager la propagande du Kremlin[21], notamment lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie[23].
Genève, ville de paix. De la conférence de 1954 sur l'Indochine à la coopération internationale, Genève, Éditions Slatkine, [24]
De l’imaginaire au réel, aller retour, spectacle de peinture-danse, Thonon, 1988
Guillaume Tell, poème symphonique rockopéra-rock écrit, produit et télédiffusé en Suisse romande à l’occasion du 700e anniversaire de la Confédération en 1991
Dictionnaire impertinent de la Suisse (avec Christophe Büchi), Éditions Slatkine, 2010
Genève ou le besoin de grandir, Éditions Slatkine, 2013
Nouveau dictionnaire impertinent de la Suisse (avec Christophe Buchi), Éditions Slatkine, 2013
Russie-Occident, une guerre de mille ans : La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne, Éditions des Syrtes, (ISBN978-2-940523-18-4)[25]
Le continent perdu : Plaidoyer pour une Europe démocratique et souveraine, Éditions des Syrtes, , 262 p. (ISBN978-2-940628-14-8)[26]
↑Sylvia Revello, « À l’approche des élections cantonales genevoises, les transfuges politiques se multiplient », Le Temps, , p. 9 (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑« Résultats des élections cantonales genevoises », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )