Monument à Berlin dédié aux victimes des génocides ottomans de 1912-1922. Il nomme les "Arméniens", les "Grecs d'Asie mineure, du Pont et de Thrace orientale" et les "Araméens (Syriaques/Assyriens/Chaldéens)".
Les génocides ottomans tardifs sont un terme renvoyant à une théorie historiographique qui considère que les génocides simultanés arménien, grec et assyrien[1] qui se sont produits au cours des années 1910-1920 comme faisant partie d'un processus unique plutôt que comme des événements séparés, qui ont été initiés par les Jeunes-Turcs au cas par cas[1]. Il s'agirait plutôt d'une politique génocidaire coordonnée et dirigée envers les minorités ethniques et religieuses.
« le génocide de 1915-1916 se démarquait comme la plus grande atrocité de cette période… [un tel travail] établirait également un contexte qui permettrait aux autres de se réconcilier avec ce qui s'est passé et pourquoi, et rendre également hommage aux nombreux musulmans qui sont morts tragiquement à cette époque »
↑(en) George N. Shirinian, Genocide in the Ottoman Empire : Armenians, Assyrians, and Greeks, 1913–1923, Berghahn Books, , 444 p. (ISBN978-1-78533-433-7, lire en ligne)
↑(en) Schaller et Zimmerer, « Late Ottoman genocides: the dissolution of the Ottoman Empire and Young Turkish population and extermination policies—introduction », Journal of Genocide Research, vol. 10, no 1, , p. 7–14 (DOI10.1080/14623520801950820, S2CID71515470)
↑(en) Late Ottoman Genocides : The dissolution of the Ottoman Empire and Young Turkish population and extermination policies, Routledge, , 116 p. (ISBN978-1-317-99045-1, lire en ligne)
↑(en) Deringil, Adjemian et Nichanian, « Mass Violence in the Late Ottoman Empire: A Discussion », Études Arméniennes Contemporaines, no 11, , p. 95–104 (DOI10.4000/eac.1803, S2CID165468004, lire en ligne)