Gómez González est le fils du comte Gonzalo Salvadórez(es), tenancier de La Bureba et de sa seconde épouse Sancha Sánchez[2][3]. Ses grands-parents paternels sont Salvador González et son épouse Muniadona, et ses grands-parents maternels sont Sancho Macerátiz(es),[4] tenancier de Oca, probablement de la maison royale de Pampelune, et d'Andregoto.
À la mort du roi Alphonse VI en 1109 et avant le mariage de Urraque Ire de León avec Alphonse Ier d'Aragon, Gómez González était l'un de ses prétendants, et tout indique qu'il a maintenu avec elle des relations amoureuses. Cette union fut soutenue par la noblesse castillane contre l'avis du père d'Urraca, le roi de Léon Alphonse VI, qui sur son lit de mort décida que pour qu'Urraca hérite du trône de Léon elle devait arranger ses fiançailles avec le roi aragonais Alphonse Ier.
Sa dernière mention connue dans les archives date du 15 octobre 1110 [6]. Il meurt quelques jours plus tard en combattant à la bataille de Candespina dans le camp d'Urraca face aux troupes favorables à son mari[7],[8].
« Les deux camps commencèrent à se battre, puis le compte Pedro González (de Lara) abandonna l’étendard royal, puis s'enfuit du champ de bataille, et le comte Gómez et ses castillans tenaient le cours de la bataille, mais ils furent finalement brisés et vaincus, et le comte Gómez fut vaincu et tué sur le champ de bataille. »
Gómez González se marie avec Urraca Muñoz, la sœur du comte Rodrigo Muñoz et de Jimena Muñoz, maitresse du roi Alphonse VI. Une fois veuve, Urraca se marie avec le comte Beltrán de Risnel[9].
De ce mariage naitront :
Rodrigo Gómez, comte de La Bureba[10],[11]. En 1126 il signe un document où il se décrit filius comitis Gomez Gonzalivz et filius comitisse Urrache Moniuz. Il se marie avec Elvira Ramírez, la fille du comte Ramiro II de Monzón[12] et de Cristina Rodríguez, elle-même fille du Rodrigo Díaz de Vivar, — dit El Cid Campeador ou simplement El Cid (Le Cid en français) — et de Chimène Diaz. Ils apparaissent pour la première fois ensemble quand ils donnent ensemble au Monastère de San Salvador de Oña des terres et des palais à Villaverde dans l'alfoz(es) d'Ubierna
Diego Gómez, fondateur du Monastère de Sainte-Marie de la Vid et son premier abbé. Il mourut avant le 18 décembre 1135, date à laquelle ses frères Rodrigo, Sancha et Estefanía font un don au Monastère de Oña en mémoire de l'âme de leur frère Diego Gómez[11].
Gonzalo Gómez, qui est confirmé dans le Monastère de San Millán de la Cogolla en 1114 en se nommant Gonzalvo Gomez, filius comitis, étant le seul comte Gómez à cette date, le comte Gómez González. C'est de lui que viennent les Manzanedo[13]
José María CANAL SANCHEZ-PAGIN, « El conde Gómez de Candespina: su historia y su familia », Anuario de Estudios Medievales, vol. 33, no 1, (ISSN0066-5061, lire en ligne)
Carlos ESTEPA DIEZ, « Frontera, nobleza y señoríos en Castilla: el señorío de Molina (siglos XII-XIII) », Studia histórica. Historia medieval, Salamanca, Ediciones Universidad de Salamanca, no 24, , p. 15-86 (ISSN0213-2060, lire en ligne)
José María LACARRA Y DE MIGUEL, Alfonso el Batallador, Zaragoza, Guara, (ISBN84-85303-05-9)
José Ángel LEMA PUEYO, Alfonso el Batallador, rey de Aragón y Pamplona (1104-1134), Gijón, Trea, (ISBN978-84-9704-399-1)
Antonio SANCHEZ DE MORA, « La nobleza castellana en la plena Edad Media: el linaje de Lara. Tesis doctoral », Studia histórica. Historia medieval, (lire en ligne)
Margarita Cecilia TORRES SEVILLA-QUINONES DE LEON, Linajes nobiliarios de León y Castilla: Siglos IX-XIII, Salamanca, Junta de Castilla y León, Consejería de educación y cultura, (ISBN84-7846-781-5)
Jerónimo ZURITA, Anales de la Corona de Aragón, Salamanca, Institución "Fernando el Católico" (C.S.I.C.), (ISBN84-7846-781-5, lire en ligne)