HMS E31

HMS E31
illustration de HMS E31
Le HMS E20, un autre sous-marin de classe E

Type Sous-marin
Classe classe E
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Chantier naval Greenock Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu le
Équipage
Équipage 30 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 55,16 m
Maître-bau 4.59 m
Tirant d'eau 4,61 m
Déplacement 673 tonnes en surface, 820 t en plongée
Propulsion 2 moteurs diesel Vickers 8 cylindres
2 moteurs électriques sur batteries
Puissance 2 x 800 ch (600 kW) aux Diesel et 2 x 420 ch (313 kW) aux électriques
Vitesse 15,25 nœuds (28,24 km/h) en surface)
10,25 nœuds (18,98 km/h) en plongée
Profondeur 61
Caractéristiques militaires
Armement 5 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) (2 à la proue, 2 au milieu du navire, 1 à la poupe)
1 canon de pont de 12 livres
Rayon d'action 3000 nautiques (5 600 km) à 10 nœuds en surface
65 nautiques (120 km) à 5 nœuds en plongée

Le HMS E31[Note 1] est un sous-marin britannique de classe E construit pour la Royal Navy par Scotts Shipbuilding and Engineering Company à Greenock. Sa quille fut posée en et il est mis en service le . Le HMS E31 fut vendu à la ferraille le .

Comme tous les sous-marins de la classe E postérieurs au E8, le E31 avait un déplacement de 673 tonnes en surface et de 820 tonnes en immersion. Il avait une longueur totale de 55 m[1] et un maître-bau de 6,92 m. Il était propulsé par deux moteurs Diesel Vickers huit cylindres à deux temps de 800 chevaux (600 kW) et moteurs électriques deux moteurs électriques de 420 chevaux (310 kW)[2],[3].

Le sous-marin avait une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h) en surface et de 10 nœuds (19 km/h) en immersion. Les sous-marins britanniques de la classe E avaient une capacité en carburant de 51 tonnes de gazole, et une autonomie de 2 829 milles marins (5 238 km) lorsqu’ils faisaient route à 10 nœuds (19 km/h)[1]. Ils pouvaient naviguer sous l’eau pendant cinq heures en se déplaçant à 5 nœuds (9,3 km/h).

Le E31 était armé d’un canon de pont de 12 livres QF (Quick Firing) de 3 pouces (76 mm) monté vers l’avant du kiosque. Il avait cinq tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), deux à l’avant, un de chaque côté à mi-longueur du navire et un à l’arrière. Au total, 10 torpilles étaient emportées à bord[2].

Les sous-marins de la classe E avaient la télégraphie sans fil d’une puissance nominale de 1 kilowatt. Sur certains sous-marins, ces systèmes ont par la suite été mis à niveau à 3 kilowatts en retirant un tube lance-torpilles du milieu du navire. Leur profondeur maximale de plongée théorique était de 100 pieds (30 mètres). Cependant, en service, certaines unités ont atteint des profondeurs supérieures à 200 pieds (61 mètres). Certains sous-marins contenaient des oscillateurs Fessenden[1].

Leur équipage était composé de trois officiers et 28 hommes[1].

Engagements

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Le HMS E31 a été impliqué dans un curieux incident alors qu’il opérait avec le porte-avions HMS Engadine en mer du Nord lors d’un raid aérien sur les hangars à Zeppelins à Tønder le . Lors d’une mission, le LZ 32 a été repéré par les croiseurs légers HMS Galatea et HMS Phaeton qui ont ouvert le feu sur le dirigeable. Au moment même où ils faisaient cela, le E31 a fait surface et a repéré le dirigeable, mais étant vulnérable à la surface, le sous-marin a plongé pour éviter ses attaques. Lorsque le sous-marin a hissé son périscope, il a observé que le Zeppelin perdait de l’altitude après avoir été touché par des obus du Galatea et du Phaeton. Le E31 a ensuite refait surface juste à temps pour donner le coup de grâce au Zeppelin qui fut abattu. Le HMS E31 a ensuite procédé au sauvetage de sept survivants de l’équipage du LZ 32 [4] [5] [6].

Notes et références

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  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

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  1. a b c et d (en) Innes McCartney et Tony Bryan, British Submarines of World War I, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-4728-0035-0, lire en ligne), p. 11–12
  2. a et b (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7), p. 150
  3. (en) « E Class », Chatham Submarines (consulté le )
  4. Wilson 1988.
  5. Hobbs 2017.
  6. Foley 2013.

Bibliographie

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Liens internes

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Liens externes

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