HMS Essex (1679)

HMS Essex
illustration de HMS Essex (1679)
Type Navire de ligne de 3e rang
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Blackwall Yard
Lancement 1679
Statut Échoué sur le plateau du Four et détruit le
Caractéristiques techniques
Longueur 45,8 m
Maître-bau 12,2 m
Tirant d'eau 5,1 m
Déplacement 1 072 tonneaux (BOM)
Propulsion trois-mâts carré
Caractéristiques militaires
Armement 70 canons

Le HMS Essex est un vaisseau de ligne de troisième rang de 70 canons, construit pour la Royal Navy par les chantiers de Blackwall Yard et lancé en 1779[1].

Description

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Plan de la bataille des cardinaux, avec la position du HMS Essex au moment de son naufrage.

Le , l'Essex prend part à la bataille de la Hougue au large du Cotentin, victoire de la flotte anglo-hollandaise sur la flotte française du vice-amiral de Tourville, pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg.

L'Essex est reconstruit à Rotherhithe en 1700, conservant ses 70 canons, puis à nouveau en 1713[2].

Le , l'Essex participe à la bataille de Vigo, sous le commandement de John Hubbard ; le contre-amiral Fairborne est également à bord à cette occasion.

Le , le navire est entièrement démonté et reconstruit par les chantiers de Woolwich. Il demeure un 70 canons, adapté aux normes navales britanniques de 1719 (en) revues en 1733. L'Essex est lancé à nouveau le [3].

En 1756, alors que John Campbell commande l'Essex, l'Astronome royal, James Bradley propose au Bureau des longitudes que le capitaine puisse vérifier des nouvelles théories de Tobias Mayer. Campbell s'en acquitte avec succès, face aux côtes bretonnes « bien qu'elles [les mesures] n'aient pas été effectuées avec le soin qu'elles auraient mérité, si j'avais été seul, dans la mesure où durant toute l'expédition, je devais demeurer en compagnie d'un amiral auquel je devais obéir […][N 1] » ; ses essais vont influencer profondément la navigation maritime durant les 250 années qui suivent.

Le vaisseau participe à la bataille des Cardinaux le , sous les ordres de Lucius O'Brien. Il s'échoue sur le haut-fond du plateau du Four alors qu'il pourchasse le Soleil Royal[5].

Notes et références

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  1. (en) « though they [the observations] were not taken with all the advantages that might have attended them, had I been alone; for I was all the cruise in company with an admiral whose motions I was obliged to follow[4] ».

Références

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  1. Lavery 2003, p. 162.
  2. Lavery 2003, p. 166.
  3. Lavery 2003, p. 170.
  4. (en) James Bradley, Miscellaneous works and correspondence of the Rev. James Bradley, Oxford, S. P. Rigaud, 1832-33 (BNF 30153990), p. 493.
  5. Corbett 1907b, p. 68.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Julian S Corbett, England in the Seven years' war, a study in combined strategy, vol. 1, London, Longmans Green, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Julian S Corbett, England in the Seven years' war, a study in combined strategy, vol. 2, London, Longmans Green, (lire en ligne)
  • (en) Brian Lavery, The ship of the line, vol. 1 : The development of the battlefleet, 1650-1850, London, Conway Maritime Press, , 224 p. (ISBN 978-0-851-77252-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Daniel Robert Snow, Death or Victory : the battle for Quebec and the birth of Empire, Londres, HarperPress, , 534 p. (ISBN 978-0-00-728621-8, BNF 42326806)
  • (en) David Syrett (préf. James Bradford), Admiral Lord Howe, Annapolis, Md, Naval Institute Press, coll. « Library of naval biography », , 176 p. (ISBN 978-1-591-14006-1, OCLC 70660963)
  • (en) Rif Winfield, British Warships in the Age of Sail 1714–1792 : Design, Construction, Careers and Fates, Seaforth, , 400 p. (ISBN 978-1-84415-700-6, lire en ligne)