HMS Mendip (L60)

HMS Mendip (L60)
illustration de HMS Mendip (L60)
Le HMS Mendip en 1948.

Autres noms Lin Fu
Mohamed ali-El-Kebir
Ibrahim el Awal
INS Haifa
Type Destroyer
Classe Hunt de type I
Histoire
A servi dans  Royal Navy
 Marine de la république de Chine
 Marine égyptienne
 Marine israélienne
Commanditaire Royal Navy
Chantier naval Swan Hunter and Wigham Richardson Ltd. , Wallsend, Tyne and Wear
Commandé 11 avril 1939
Quille posée 10 août 1939
Lancement 9 avril 1940
Commission 12 octobre 1940
Statut Utilisé comme navire-cible en 1968
Équipage
Équipage 146 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 85,34 m
Maître-bau 8,84 m
Tirant d'eau 2,36 m
Déplacement 1 016 t
Port en lourd 1 362 t
Propulsion 2 chaudières à vapeur Admiralty
2 turbines à vapeur Parsons
Puissance 19 000 ch (14 000 kW)
Vitesse 27.5 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 4 canons de marine de 4 pouces QF Mark XVI
Une batterie de quatre canons de marine de 2 livres QF
2 canons de 20 mm Oerlikon
40 charges de profondeur, 2 lanceurs, 1 rack
Carrière
Indicatif L60

Le HMS Mendip (pennant number L60) est un destroyer de la classe Hunt, construit pour la Royal Navy. Ce navire sert pendant la Seconde Guerre mondiale pour la Royal Navy. Il est loué à la Marine de la république de Chine en . Il retourne au Royaume-Uni en 1949 puis est vendu à la marine égyptienne en . Il est capturé par la marine israélienne le lors de la crise du canal de Suez. Il est détruit en 1972.

Construction

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Le HMS Mendip est commandé le 11 avril 1939 lors du programme de construction navale de 1939 au chantier naval de Swan Hunter and Wigham Richardson Ltd. à Wallsend, comté de Tyne and Wear en Angleterre. La pose de la quille est effectuée le sous le numéro de chantier J4111. Le Mendip est lancé le 6 avril 1940 et mis en service le 12 octobre 1940.

Il est parrainé par la communauté civile de Shepton Mallet dans le Somerset, dans le cadre de la Warship Week (semaine des navires de guerre) en mars 1942.

Seconde Guerre mondiale

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Lors de la mise en service, le Mendip est affectée à la base de la Home Fleet à Scapa Flow pour son service en octobre, mais il est endommagé par l'une de ses propres charges de profondeur durant un exercice de préparation. Il est réparé et reprend service le . Le , il est assigné à la 21e flottille de destroyers à Sheerness où il paseé les deux prochaines années pour l'escorte des convois en mer du Nord et dans la Manche[1].

Pendant ce temps, le Mendip protège le trafic côtier contre les attaques d'avions et des torpilleur rapides Schnellboote allemands, la récupérations de naufragés, et participe à des opérations de pose de mines et d'offensives contre des installations ennemies.

En septembre 1942, il devient le navire de haut rang dans la 21e Flottille de destroyers avec la nomination du capitaine CR Parry, commandant de cette flottille[1].

En juin 1943, après un radoub, le Mendip est affecté à l'escorte du convoi WS31, qui fait partie de la force d'invasion de l'opération Husky, et participe en juillet à l'invasion de la Sicile.

En septembre, le Mendip fait partie de l'opération Avalanche, le débarquement à Salerne, dans le cadre de l'invasion alliée de l'Italie.

Pendant le reste de l'année, il participe à des escortes de convois et à des tâches de patrouille en Méditerranée[1].

En mai 1944, le Mendip retourne en Grande-Bretagne pour participer à l'opération Neptune, la composante navale du débarquement en Normandie.

Libéré de l'opération Neptune, le Mendip retourne dans la 21e Flottille de destroyers et effectue des fonctions d'escorte locale dans la Manche et la mer du Nord, jusqu'au jour de la victoire en mai 1945.

Entre 1942 et 1944, le Mendip a escorté 25 convois à travers la mer du Nord.

  • Mer du Nord 1941-1945
  • Manche 1942-43
  • Sicile 1943
  • Salerne 1943
  • Méditerranée 1943
  • Normandie 1944

Après guerre

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La dernière mission du Mendip est avec l'opération Deadlight, la cession de la flotte allemande de sous-marins, et en janvier 1946, il est désarmé et placée en réserve dans la Reserve Fleet.

Service dans la Marine de la république de Chine

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Le Mendip est loué à la Marine de la république de Chine en , tout comme le HMS Aurora. Il est renommé Lin Fu d'après le major général Zhang Lingfu commandant de la 74e division tombé pendant la guerre civile chinoise.

Après que le Aurora (renommé Chung King) soit passé aux mains de la Chine communiste, il est repris par la Royal Navy en et remis en service avec la compagnie du navire HMS Consort.

Service dans la Marine égyptienne

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Le Mendip est vendu à la Marine égyptienne le et devient le Mohamed ali-El-Kebir. Il prend ensuite le nom de Ibrahim-El-Awal en 1951[1].

Crise de Suez
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Le destroyer égyptien Ibrahim Al-Awal arrivant à Haïfa après sa capture.
On aperçoit au loin la silhouette du Kersaint

Dans le cadre des opérations navales de la crise du canal de Suez, l'Égypte déploie l’Ibrahim el Awal vers Haïfa dans le but de bombarder les installations pétrolières de cette ville. Le , il commence à bombarder la ville avec ses canons de 4 pouces. L'escorteur d'escadre français Kersaint, qui est déployé dans le port de Haïfa pour le garder dans le cadre de l'opération Mousquetaire, ouvre le feu contre l’Ibrahim el Awal à 64 reprises, les tirs l'encadrent, mais ne parviennent pas à le toucher[2]. Peu de temps après, les navires de guerre israéliens ont défié Ibrahim el Awal et le navire de guerre égyptien s'est immédiatement retiré. Les navires de guerre israéliens ont poursuivi et, avec l’armée de l’air israélienne, la Israeli Air Force, réussissent à endommager le turbo-alternateur et le gouvernail du navire. Laissé sans pouvoir et incapable de diriger, Ibrahim el Awal s'est rendu à la marine israélienne[3]. Il est incorporé à celle-ci et devient l'INS Haïfa[4].

Service dans la Marine israélienne

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L'INS Haïfa sert dans la marine israélienne jusqu'à la fin des années 1960, et est finalement retiré du service en 1972[1].

Selon une source, il est relégué au rang de navire cible en 1968 et coulé après avoir été touché par un missile mer-mer Gabriel[5]. D'autres sources écrivent qu'il est déployé pour des tâches de formation jusqu'en 1970, puis relégué au rôle de navire d'hébergement avant d'être mis au rebut en 1972[1].

Notes et références

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  1. a b c d e et f Lt Cdr Geoffrey B Mason RN, « HMS MENDIP (L 60) – Type I, Hunt-class Escort Destroyer » (consulté le )
  2. « The capture of Ibrahim el-Awal » [archive du ] (consulté le )
  3. Chaim Hertzog, The Arab-Israeli Wars : War and Peace in the Middle East from the War of Independence through Lebanon, Vintage, , 480 p. (ISBN 0-394-71746-5, lire en ligne Inscription nécessaire), 138
  4. Max Wurmbrand, The Valiant of Israel, Massada Press Ltd, (ISBN 0-902291-24-6), p. 80
  5. « HMS Mendip (L 60) », uboat.net (consulté le )

Bibliographie

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  • (en) Clay Blair, Hitler's U-boat war: the hunters, 1939-42, London, Cassell & Co., (1re éd. 1999), 809 p. (ISBN 978-0-304-35260-9, OCLC 780007121).
  • (en) J. J. Colledge, Ships of the Royal Navy : the complete record of all fighting ships of the Royal Navy from the 15th century to the present, London, Chatham, , 396 p. (ISBN 978-1-861-76281-8, OCLC 907158280)
  • (en) John English, The Hunts : a history of the design, development and careers of the 86 destroyers of this class built for the Royal and Allied Navies during World War II, City, World Ship Society, (ISBN 978-0-905-61744-2).
  • (en) Henry Trevor Lenton, Navies of the Second World War., vol. 2 : British fleet & escort destroyers, London, Macdonald & Co, (ISBN 978-0-356-03122-4).
  • (en) Jürgen Rohwer et Gerhard Hümmelchen (trad. de l'allemand par Derek Masters), Chronology of the war at sea 1935-1945 : the Naval history of World War Two, London, Greenhill Books, , 2e éd. (ISBN 978-1-853-67117-3).
  • (en) M J Whitley, Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia, London, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN 978-1-854-09521-3, OCLC 45261498).

Liens externes

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