HMS Princess Royal (1911)

HMS Princess Royal
illustration de HMS Princess Royal (1911)
Le HMS Princess Royal

Type Croiseur de bataille
Classe Lion
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Vickers
Quille posée [1]
Lancement
Commission novembre 1912
Statut décembre 1922 : vendu pour démolition
Équipage
Équipage 997 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 213,4 m
Maître-bau 27 m
Tirant d'eau 8,4 m
Déplacement 26 690 t
Port en lourd 30 155 t
Propulsion 4 arbres
4 turbines Parsons
42 chaudières Yarrow
Puissance 70 000 ch
Vitesse 27 nœuds (50 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 100 - 230 mm
Tourelles : 230 mm
Pont : 25 - 65 mm
Barbette : 57 - 230 mm
Château : 250 mm
Bulbes : 100 mm
Armement 4 × 2 canons de 13,5 pouces
16 canons de 4 pouces
2 canons de 3 livres
4 tubes lance-torpilles de 533 mm
Rayon d'action 5 610 milles marins (10 390 km) à 10 nœuds (19 km/h)

Le HMS Princess Royal est un croiseur de bataille de classe Lion construit pour la Royal Navy. Le HMS Princess Royal est lancé en 1911 et fait partie de la 1re escadre de croiseurs de bataille de la Grand Fleet, qui participe aux batailles de Heligoland, de Dogger Bank et du Jutland.

Le Princess Royal est basé sur la classe de cuirassés Orion, disposant de tourelles de calibre 13,5 pouces (343 mm) alignées dans l'axe du navire. Cependant, plusieurs changements notables sont réalisés afin de lui donner la rapidité d'un croiseur de bataille ; une tourelle est retirée, une cheminée est rajoutée pour évacuer les fumées des machines, plus de deux fois plus puissantes (70 000 chevaux), et le blindage est aminci. Le Princess Royal file ainsi à une vitesse maximale de 27 nœuds (50 km/h), (28 nœuds (52 km/h) en poussant les machines), bien en deçà des 34,7 nœuds (64 km/h) qu'annoncent les « fuites organisées » par l'Amirauté[1].

Le Princess Royal emporte ainsi 8 canons de 13,5 pouces BL Mk V, répartis en 4 tourelles doubles[2]. L'armement secondaire est constitué de 16 canons de 4 pouces BL Mk VII[3], de 2 canons de 3 livres et de 2 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm). L'armement secondaire change souvent au fil du temps, au gré des réparations et des refontes. Ainsi, en 1915, le navire se voit affublé d'un canon de 3 pouces QF 20 cwt, et deux des canons de 3 livres lui sont retirés[1]. Côté blindage, la ceinture principale est épaisse de 4 à 9 pouces (229 mm), celui du pont principal varie de 4 à 6 pouces (152 mm), les parties les plus épaisses se situant au niveau du château et des machines[4]. Enfin, les tourelles de la batterie principale ont une protection frontale et latérale de 9 pouces (229 mm) ; l'arrière est protégé par 8 pouces (203 mm) pouces de blindage. Celui du toit varie entre 2,5 pouces (64 mm) et 3,25 pouces (83 mm), et sera plus tard augmenté d'1,5 pouce (38 mm)[5].

La construction du Princess Royal commence le aux chantiers Vickers. Le croiseur de bataille est lancé le et entre en service dans la 1re escadre de croiseurs en novembre 1912. Il rejoint la 1re escadre de croiseurs de bataille en , puis la Grand Fleet en , et participe ainsi à la bataille de Heligoland[6]. Après la défaite infligée à la flotte britannique par l'amiral von Spee à la bataille de Coronel, le croiseur de bataille est envoyé dans les Caraïbes afin d'empêcher un éventuel passage de la flotte allemande. Après la destruction de celle-ci à la bataille des Falklands, le Princess Royal réintègre la 1re escadre de croiseurs de bataille en tant que navire amiral[7]. Il participe à la bataille de Dogger Bank et s'en sort indemne, réussissant à toucher le Derfflinger[8].

L'année suivante, à la bataille du Jutland, le croiseur de bataille touche plusieurs navires allemands, et encaisse 9 obus de 280 et 305 mm, tuant 22 marins et immobilisant l'un de ses tourelles[9]. Après un passage par Plymouth pour réparations, le navire retourne à Rosyth le . Il continue son service dans la 1re escadre de croiseurs de bataille jusqu'en 1922 avant d'être vendu pour démolition en décembre, en application du traité naval de Washington[1].

Notes et références

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  1. a b c et d Gardiner et Gray 1985, p. 29
  2. Friedman 2011, p. 51
  3. Friedman 2011, p. 97
  4. Fiche sur navypedia
  5. Friedman 2011, p. 52
  6. Massie 2007, p. 110-113
  7. Massie 2007, p. 328
  8. Massie 2007, p. 417
  9. Massie 2007, p. 635

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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