HMS Sirius (82)

HMS Sirius
illustration de HMS Sirius (82)
Le Sirius quittant Portsmouth le .

Type Croiseur léger
Classe Dido
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur Portsmouth Dockyard - Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Retiré du service le ; démoli en 1956
Équipage
Équipage 480 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 156 m
Maître-bau 15,39 m
Tirant d'eau 4,3 m
Déplacement 5 700 tonnes
À pleine charge 6 960 tonnes
Propulsion 4 turbines à vapeur Parsons
4 chaudières Admiralty
4 hélices
Puissance 62 000 ch
Vitesse 32,25 nœuds (59,73 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage ceinture : 76 mm
pont : 25 mm
magasins : 51 mm
cloison : 25 mm
Armement Configuration d'origine :
8 canons de 133 mm
12 canons de 2 livres
8 mitrailleuses de 12,7 mm
6 tubes lance-torpilles de 533 mm
Rayon d'action 1 500 miles (2 400 km) à 30 nœuds (56 km/h)
1 000 t de fioul
Carrière
Indicatif 82

Le HMS Sirius (pennant number 82) est un croiseur léger de classe Dido en service dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sa mise en service est retardée en raison des bombardements allemands sur le chantier de Portsmouth Dockyard, le navire sera achevé à la Scotts Shipbuilding and Engineering Company de Greenock, en Écosse. Après ses essais, il rejoint la Home Fleet et opère en Méditerranée en pour l'opération Pedestal, l'approvisionnement de Malte. Le Sirius rejoint ensuite l'Atlantique Sud afin de patrouiller contre les forceurs de blocus de l'Axe en route pour l'Extrême-Orient, revenant à Gibraltar en novembre pour l'opération Torch, les débarquements alliés en Afrique du Nord. En , dans le cadre de la force Q, il prend part aux attaques contre les convois de l'Axe à destination et en provenance de la Tunisie — participant notamment à la bataille du banc de Skerki avec les croiseurs Aurora, Argonaut et destroyers Quentin et Quiberon — jusqu'à la reddition des forces de l'Axe en Afrique du Nord.

Le Sirius rejoint ensuite le 12e escadron de croiseurs, participant à l'invasion alliée de la Sicile (opération Husky) en juillet. Durant les mois suivants, il appuie l'armée à terre et participe en septembre à l'occupation de Tarente avant de rejoindre l'Adriatique où, le , les Sirius, Penelope et les destroyers Faulknor et Fury engagent l'ennemi au nord d'Astypalée dans le Dodécanèse, attaquant un convoi allemand composé du chasseur de sous-marin auxiliaire Uj 2111, du cargo Olympus et de sept Marinefährprahm, les coulant tous excepté un MFP.

Les canons de 5,25 pouces du Sirius soutiennent les armées alliées en Normandie dans la zone de Sword Beach en juin 1944.

Le , le Sirius est gravement endommagé par des bombes au large de Scarpunto, naviguant vers Massawa pour des réparations en . Les travaux s’achèvent en , date à laquelle le navire revient en Grande-Bretagne pour les préparatifs l'opération Overlord, faisant partie de la réserve de l'Eastern Task Force. En août, il retourne dans les eaux méditerranéennes pour les débarquements dans le sud de la France (opération Dragoon). Il sert ensuite en mer Égée, étant présent à la libération d'Athènes en . Il restera dans le 15e escadron de croiseurs de la Mediterranean Fleet jusqu'en 1946. Après un radoub à Portsmouth en 1946, le Sirius rejoint le 2e escadron de croiseurs de la Home Fleet en .

Il est rayé des listes en 1949 puis retiré du service le , avant d'être mis en vente en 1956. Le , le Sirius arrive au chantier Hughes Bolckow de Blyth pour sa mise au rebut.

Notes et références

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Articles connexes

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