HMS Swordfish | |
Autres noms | HMS S1 |
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Type | Sous-marin expérimental |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Chantier naval | Scotts Shipbuilding and Engineering Company (Greenock) |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | fin de service en 1918 |
Équipage | |
Équipage | 18 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 70,49 m |
Maître-bau | 6,99 m |
Tirant d'eau | 4,55 m |
Déplacement | 947 t en surface 1.105 t en plongée |
Propulsion | 2 turbines à vapeur, 2 moteurs électriques |
Puissance | 4 000 ch (turbines) 1 400 ch (moteurs électriques) |
Vitesse | 18 nœuds soit 33 km/h (surface) 10 nœuds (plongée) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 tubes lance-torpilles de 460 mm 4 tubes lance-torpilles de 530 mm 2 canons de pont de 76 mm |
Rayon d'action | 3 000 milles à 8,5 nœuds |
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Le HMS Swordfish est un sous-marin expérimental construit pour la Royal Navy durant la Première Guerre mondiale. Il avait comme objectif d'atteindre la vitesse de 20 nœuds en surface avec un moteur Diesel.
Le comité de la Royal Navy exige que les sous-marins puissent accompagner les navires de surfaces qu'ils protègent à une vitesse de 20 nœuds. De plus, la plupart des sous-marins britanniques construits par Vickers n'ont qu'une simple coque. Le captain Roger Keyes ayant servi comme attaché naval en Italie, a été tenu au courant du développement du sous-marin italien à double coque conçu par l'ingénieur Cesare Laurenti des chantiers Fiat-San Giorgio.
Les trois unités de classe S doivent être construits d'après la conception de Cesare Laurenti avec des turbines à vapeur. Le chantier naval de Greenock modifiera le dessin pour y inclure l'armement. Le HMS Swordfish garde les dimensions de la conception italienne mais son déplacement est plus important et son endurance moindre.
Le HMS Swordfish bénéficie d'une double coque partielle avec huit compartiments étanches. Il est propulsé par deux turbines à vapeur entrainant deux arbres d'hélice Parsons alimentées par une chaudière Yarrow développant une puissance de 4 000 ch.
Il peut emporter 104 tonnes de fioul permettant une autonomie de près de 5 600 km à 8,5 nœuds en surface.
Les deux moteurs électriques d'une puissance combinée de 1 400 ch, alimentés par 64 batteries, lui permettent une plongée de plus sur 100 km à 6 nœuds.
Le HMS Swordfish est lancé le et prend le nom de HMS S1. Sous les ordres du commandant Geoffrey Layton il effectue 5 mois d'essais qui feront profitables pour la future classe K.
Très instable en surface et trop lent pour suivre les navires, il est reconverti dès en navire de patrouille de surface en reprenant son nom d'origine : HMS Swordfish. Les tubes lance-torpilles sont enlevés et remplacés par des grenades, plus adaptées à son rôle de patrouilleur anti-sous-marins. Il rejoint la première flottille de destroyers de Portsmouth et y sert jusqu'au .
Il est rayé des listes en et vendu pour la démolition.