Haddad ou Hadad (en araméen : ܚܕܕ ou ܚܕܐܕ, en arabe : حداد ou حدا, en hébreu : חדד ), est un très ancien nom de famille (de langue araméenne[1]) originaire du Proche-Orient[1]. Celui-ci existe au Levant depuis l'époque antique.
Haddad peut avoir une signification dans plusieurs langues sémitiques comme l'araméen, l’arabe ou l'hébreu[2]. À l'origine, le nom Haddad (en araméen : ܚܕܕ ou ܚܕܐܕ) fait référence au dieu de la foudre mésopotamien Adad (également orthographié Hadad ou Haddad), jadis particulièrement vénéré par les populations assyriennes et phéniciennes.[réf. nécessaire]
Haddad est un nom très courant dans la région de l'ancienne Canaan. Ce patronyme est aussi répandu au sein de différentes minorités ethniques vivant, ou ayant vécu au Moyen-Orient[3]: Au sein des minorités kurdes[4], persanes[5],[6], juives[7],[8],[9], arméniennes[10],[11] et syriaques[12],[13] par exemple. Les Arméniens et les Syriaques sont deux groupes ethniques chrétiens. Cependant, au Proche-Orient, ce nom est surtout répertorié au sein des autres communautés chrétiennes (beaucoup plus que dans les deux citées ci-dessus), au sein desquelles il est très répandu.
Dans le dialecte araméen montagnard, Turoyo, le nom est aussi connu sous la forme "Hadodo ܚܕܕܐ". Les populations portant cette variante sont principalement des Assyriens, originaires de Tur Abdin[2]. Ce mot, commun aux langues sémitiques, signifierait également « Qui travaille les métaux pouvant ainsi être interprété comme étant joaillier ou forgeron »[14], en langue arabe et araméenne notamment.
↑Lina KENNOUCHE, « À travers Gholam Ali Haddad Adel, la haine médiatique face aux néo-principalistes iraniens - Lina KENNOUCHE », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
↑Les Perses, bien que largement majoritaires en Iran, constituent une minorité à l'échelle du Moyen-Orient
↑« La réponse cinglante d’Amir Haddad aux antijuifs : "Ma participation à l’Eurovision c’est un pied de nez à l’antisémitisme" - Le Monde Juif », Le Monde Juif, (lire en ligne, consulté le )
↑« rabbin Philippe Haddad : Une lecture juive des paraboles de Jésus. », AJCF, (lire en ligne, consulté le )
↑« L’ULIF a choisi Philippe Haddad et Jonas Jacquelin comme nouveaux rabbins », Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, (lire en ligne, consulté le )