Hafid Bouazza naît à Oujda, à la frontière maroco-algérienne. Sa famille arrive aux Pays-Bas en octobre 1977, où les enfants grandissent à Arkel. Hafid Bouazza étudie la langue et la littérature arabes à Amsterdam.
Hafid Bouazza, avec Moses Isegawa et Abdelkader Benali, est l'un des représentants les plus importants de la « littérature des migrants ». Il est également connu pour ses critiques de l'islam. Bouazza a publié, entre autres, des traductions de poésie sur le blog Loor Schrijft[2].
Il souffre de diverses dépendances et est hospitalisé à plusieurs reprises pour insuffisance hépatique. Il meurt à l'âge de 51 ans à l'hôpital OLVG d'Amsterdam[3].
(nl) Henriëtte Louwerse, « Het mijne is het uwe; Culturele integriteit in Hafid Bouazza’s ‘De verloren zoon’ », in: Michiel van Kempen, Piet Verkruijsse et Adrienne Zuiderweg (red.), Wandelaar onder de palmen, Opstellen over koloniale en postkoloniale literatuur en cultuur, Leiden, 2004, KITLV, pp. 43-51.
(nl) Mohammed Benzakour, « Een groteske woordkunstenaar in domineesland », dans Kunsten in Beweging (red. Rosemarie Buikema et Maaike Meijer), SDU Uitgevers, 2004